Dans les métiers précaires, un #MeToo plus difficile, avec moins d'écho

Credits Valentine CHAPUIS / AFP

"On avait besoin de travailler, on se taisait." Elles sont caissières, ouvrières agricoles, femmes de ménage, secrétaires... et, comme beaucoup de femmes sur leur lieu de travail, ont vécu des violences sexuelles. Mais leur #MeToo à elles peine à être entendu.Marocaine de 42 ans, Yasmina Tellal a travaillé six ans dans la récolte et le conditionnement de fruits et légumes dans le sud de la France."Dès le départ, ils ont instauré un système de peur. Ils venaient nous embrasser pendant la pause, nous toucher ici et là, nous inciter à accepter 300 euros pour coucher avec eux", décrit…