Gap de trop ?
Le CAC40 cash a clôturé la séance en hausse de 0,77 % à 7106,15 dans un maigre volume de 2,7 MD€.
Une fois encore, l’indice parisien progresse dans le vide et plus en l’absence de contrepartie vendeuse, que de réel soutien. Ainsi, 4 700 contrats futures ont été clôturés au cours de la hausse du 22 décembre. Ceci porte à 8 200, le nombre de contrats détruits depuis la clôture à 6870 le 20 décembre, sur un total de 237 000 contrats. La hausse au-delà de ce niveau n’est donc pas étayée. Qui plus est, le ratio de couverture est devenu nettement optimiste. Ces éléments ne suffisent pas à eux seuls à déclencher un mouvement de baisse mais indiquent une vulnérabilité de l’indice jusqu’à 6870 au moins. L’activité sur les valeurs en retard et les petites et moyennes capitalisations indique cependant, du soutien en cas de repli.
Sur le future Janvier
Les résistances sont : 7101,5 puis 7112,5 puis 7126,5, voire 7145 puis 7191 et 7264.
Les supports sont : 7072 et 7045,5 et 7010 voire 6989,5 et 6962,5 et 6931 voire 6898,5 puis 6862,5 et 6828 et 6777 ensuite 6720, 6646 voire 5761.
En intraday, la tendance est haussière au-delà de 7010.
Graphiquement, le Future CAC40 (Cf. graphique joint en 14 Heures), est sorti en clôture, du large trading range dont les bornes sont 6828 et 7045,5. Ce mouvement ouvre la voie à une hausse complémentaire en direction de 7264.
Le manque de soutien de la dernière impulsion, nous incite à remonter notre niveau d’alerte intraday dans la zone 7010/7045. Sous cette alerte, le retour vers la zone 6828/6862,5 serait rapide.
Au-delà de la zone 7010/7045,5, la tendance demeure haussière. Reste que, compte tenu de la dernière impulsion, une consolidation est probables pour les heures à venir, entre 7010 et 7101,5.
On rappelle que la lecture de l’intérêt sur les options ne semble pas envisager le débordement de 7100 dans l’immédiat.
Enfin, on note que sur l’indice CAC40 cash, un troisième gap a été ouvert et comblé depuis mardi 21 décembre. Ce dernier pourrait donc être un gap d’épuisement, ce qui renforce notre scénario d’une consolidation à court terme.
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