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Allemagne : à l’Ouest du nouveau

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ZOOM DE WILFRID GALAND, DIRECTEUR STRATÉGISTE

Économie, choix européens et positionnement international, le successeur d’Angela Merkel en septembre prochain devra faire face à de nombreux défis. Pour la France, un Allemand de l’Ouest europhile est préférable.

Allemagne : à l’Ouest du nouveau
Credits  ShutterStock.com

Le 16 janvier, les délégués de la CDU ont choisi la continuité : Armin Laschet, le Président de la Rhénanie du Nord-Westphalie, et partisan assumé de la ligne centriste de l’actuelle chancelière, a été élu à la tête du parti. Cet Allemand de l’Ouest parle français ! En l’état des sondages, il devient le favori pour la remplacer après les élections générales de septembre prochain. Et même si Markus Söder, le président bavarois de la CSU, rendu très populaire par sa gestion efficace de la pandémie, venait à prendre la tête de la coalition CDU-CSU, il privilégie aussi un positionnement très « Merkel-compatible ».


Quel que soit le vainqueur, succéder à la dirigeante la plus expérimentée d’Europe ne sera pas une mince affaire.


Économiquement, l’Allemagne a profité de la vitesse du redémarrage chinois à partir d’avril pour faire tourner la machine à exportations. Ce sont désormais près de 8% des exportations de biens manufacturiers Outre-Rhin qui prennent la direction de la Chine, contre 3% en 2008. Certains industriels comme BMW ou Volkswagen font même un cinquième de leur chiffre d’affaires mondial avec l’Empire du Milieu, et plus de 40% pour Infineon.

→ Résultat, notre indicateur MMS Montpensier de Momentum Economique est en territoire d’expansion marquée, à 54, bien supérieur à celui de la France (34) ou même de la zone Euro (47).

Notre indicateur de momentum économique allemand remonte rapidement grâce à la Chine

Source : Bloomberg / Montpensier Finance au 15 janvier 2021

Néanmoins, même sur le plan économique, le tableau n’est pas idyllique : malgré d’indéniables progrès ces dernières années – progression du salaire minimum, nouveaux droits pour les chômeurs, facilitation du travail féminin – la consommation peine à prendre le relais de l’industrie comme moteur de croissance. Par ailleurs l’investissement dans les infrastructures n’est toujours pas une priorité nationale alors que celles-ci vieillissent très rapidement dans certaines régions. Enfin, la question du mix énergétique n’est pas réglée : les énergies renouvelables atteignent leurs limites en hiver et les centrales à charbon doivent prendre le relais tandis que l’engagement de sortie du nucléaire ne permet pas de relancer la filière.

L’Europe devra également être au centre des attentions de la chancellerie. La BCE et son interprétation de l’esprit des traités européens plus que de leur lettre, est soumise depuis plusieurs années à la pression constante des juges constitutionnels allemands. Le soutien politique sans faille d’Angela Merkel et du Bundestag aux institutions européennes et tout spécialement aux programmes d’assouplissement quantitatifs de la BCE, est un élément clé de la stabilité de l’institution de Francfort… et de l’intégrité de la zone euro. Rappelons que les derniers jugements de la Cour de Karlsruhe ne donnent quitus à la BCE que pour les programmes « classiques » de rachat d’actifs (APP). Le programme « Pandémie » (PEPP) de 2020, plus flexible encore, pourrait rapidement nécessiter un engagement politique clair du premier actionnaire de la banque.


Les choix européens de l’Allemagne seront d’autant plus scrutés qu’ils seront l’indication de la volonté du pays de s’inscrire dans la stratégie d’une Europe-puissance financière, matérialisée par le plan de relance « Macron-Merkel » appuyé par une large émission de dette au nom de l’Union Européenne. Cette ambition a été déclinée le 15 janvier par la Commission Européenne dans le cadre d’un document de travail visant à élargir l’usage de l’euro, par exemple dans les contrats de livraison énergétiques ou de matières premières, afin de s’émanciper de la pression des sanctions extraterritoriales américaines liées au dollar.


A court terme, pour les investisseurs et les marchés européens, la désignation d’Armin Laschet, héritier assumé de la très européenne Angela Merkel est un signal positif : l’Europe, la BCE et donc l’euro devraient avoir les moyens de leurs ambitions et les conditions financières rester très favorables. A moyen terme, il s’agira de mesurer l’acceptation, par l’Allemagne post-Merkel, d’une Europe-puissance, capable de parler à la même table que les États-Unis ou la Chine et de s’imposer comme un pôle central de stabilité politique, économique et financière dans un monde de confrontations. Comme le signalait Jean-Yves Le Drian, le ministre des affaires étrangères français dans une interview parue le 17 janvier : pour l’Europe, « le moment est donc venu de décliner son agenda de souveraineté ».

 

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