Les Bourses européennes dans l'impasse après les chiffres de l'emploi US
Les Bourses européennes ont clôturé la semaine en territoire négatif après avoir digéré une nouvelle statistique défavorable en provenance des Etats-Unis. Le CAC 40 a reculé de 1,07% à 7352 points et perd 2,70% en rythme hebdomadaire. L'EuroStoxx 50 a cédé 1,69% à 4733 points. Outre-Atlantique, la tendance est identique. Le Dow Jones recule de 0,89%, vers 17h45.
Ce vendredi, la séance a été marquée par la publication tant attendu des chiffres sur l'emploi aux Etats-Unis qui sont ressortis inférieurs aux attentes : 142000 créations de postes en août alors que le consensus s'élevait à 164000, après 89000 en juillet. Sur ce même mois, le taux de chômage a ralenti et ressort à 4,2% comme attendu après 4,3% en juillet. Le salaire horaire a affiché une croissance de 3,8% sur un an, en ligne avec le consensus de 3,7% après 3,6% en juillet.
Réagissant à ces données, Christophe Boucher, directeur des investissements d'ABN Amro Investment Solutions, explique que "selon le mantra de la dépendance aux données du président de la Fed, M. Powell, le ton de ce rapport pourrait influencer l'ampleur de la réduction des taux d'intérêt en septembre. La révision à la baisse des chiffres de juillet confirme que le marché du travail s'affaiblit et maintient la possibilité d'une baisse de 50 points de base en septembre".
"Alors que le marché pense que la faiblesse de l'emploi conduira à de nouvelles réductions des taux de la Fed, les salaires ont augmenté et la Fed pense que les salaires sont à l'origine de l'inflation, 25 points de base semblent donc raisonnables à notre avis", ajoute t-il.
De son côté, Florian Ielpo, responsable de recherche macroéconomique chez Lombard Odier Investment Managers estime que ce rapport sur l'emploi américain n'est "pas aussi mauvais qu'attendu sans pour autant être bon" et que "la confusion persiste".
La semaine prochaine, les investisseurs scruteront avec attention les décisions de politique monétaire des banques centrales. La BCE fera part de la sienne le 12 septembre suivei de la Fed les 17 et 18 septembre.
Côté statistiques du jour, on notera aussi que le PIB en zone euro a ralenti au deuxième trimestre : une hausse de 0,2% contre +0,3% au premier trimestre.
Au chapitre des valeurs, Elis a nettement dévissé après les spéculations autour du rachat de l'américain Vestis, valorisé à plus de 3 milliards de dollars, selon Reuters.
De son côté, Rubis a également fini dans le rouge dans le sillage de résultats décevants au premier semestre 2024.
source : AOF
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