Bruxelles autoriserait le mariage Essilor Luxottica sans conditions
La rumeur fait état d'un feu vert imminent. Il faudra encore recevoir l'aval de trois autres pays majeurs.

Bruxelles serait sur le point de valider la création nouveau champion de l'optique européen sans demander aucune concession, selon de sources bien informées qui se sont confiées à Reuters. Le rapprochement entre Essilor et Luxottica, annoncé au début de l'année, donnerait naissance à un groupe de 140.000 salariés générant plus de 15 milliards d'euros de revenus annuels, présent sur un large spectre sectoriel, des verres correcteurs en passant par les montures, les verres solaires et la prescription. La capitalisation actuelle du Français, 24,8 MdsE, combinée à celle de l'Italien, 24,7 MdsE, créerait un colosse pesant près de 50 MdsE.
La Commission européenne avait ouvert une enquête approfondie sur l'opération en septembre dernier, faisant craindre des cessions imposées dans le cadre du mariage. Les deux groupes espéraient obtenir avant la fin de l'année le feu vert des cinq autorités compétentes dont l'aval était inscrit en condition suspensive de la transaction : l'Europe, les Etats-Unis, le Canada, la Chine et le Brésil. Parmi eux, seul le Canada a pour l'instant donné son aval. Dix autres pays ont aussi approuvé le mariage (Australie, Colombie, Inde, Japon, Maroc, Nouvelle Zélande, Russie, Afrique du Sud, Corée du Sud et Taiwan).
Luxottica a bâti depuis 1961 un portefeuille inégalé qui comprend notamment les populaires marques Ray-Ban et Oakley, mais aussi beaucoup de licences du monde entier, notamment dans l'univers du luxe. Essilor est plus orienté sur l'optique correctrice, malgré une diversification récente dans d'autres domaines (solaire, internet). Le mariage des deux sociétés faisait l'objet de rumeurs récurrentes depuis plusieurs années.
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