Pollution plastique: en Asie, une marée sans fin

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Kulsum Beghum, 55 ans, trie les déchets sur une décharge de Dacca au Bangladesh. Son sang présente un taux très élevé de 650 microplastiques par mililitre, selon une analyse financée par le syndicat des récupérateurs de déchets."Le plastique n'est pas bon pour moi", dit-elle à l'AFP via un traducteur, au cours d'un entretien à Genève, en marge des négociations destinées à écrire le premier traité plastique international, où elle est venue témoigner de ses conditions de travail aux côtés des représentants de 184 pays."Ca a commencé il y a 30 ans" à Dacca, dit cette femme…