Dans le Cachemire indien, la petite musique encore vivante des santours

Credits Tauseef MUSTAFA / AFP

Dans son petit atelier baigné d'une odeur du bois vieilli, Ghulam Mohammad Zaz, 78 ans, s'efforce de perpétuer l'art de la fabrication des santours, un instrument à cordes ancestral typique de la culture musicale du Cachemire.Au milieu de ses outils, l'artisan sculpte et polit chaque année huit à dix de ces cithares de table à cordes frappées, vendues 50.000 roupies - un peu moins de 500 euros - l'unité. Certaines des pièces fabriquées de ses mains sont destinées à des musiciens de sa région de l'extrême nord himalayen de l'Inde, d'autres prennent la direction de l'Europe ou du Moyen-Orient.A…