Athènes devrait faire défaut vis-à-vis du Fond Monétaire International (FMI) ce mardi 30 juin, à hauteur de 1.6 milliard d’euros. Le référendum grec sera décisif dimanche 5 juillet. (DailyFX.fr) – Le gouvernement grec a annoncé samedi la tenue d’un référendum le dimanche 5 juillet sur les propositions des créanciers. La surprise a été totale pour les parties prenantes, l’Eurogroupe, le FMI et la Banque Centrale Européenne, les marchés financiers ont réagi fortement dès dimanche soir et lundi, avec la baisse des actions et un déplacement des capitaux des contrats de taux souverains du « sud » de la Zone Euro vers les contrats de l’Allemagne et de la France essentiellement. GRECE : Ce qu’il faut savoir avant le référendum du dimanche 5 juillet Le marché ne connait pas encore la question que le gouvernement grec va soumettre au peuple grec, mais la réponse sera soit oui, soit non, elle sera donc probablement très directe. L’organisation du référendum le dimanche 5 juillet a mis un terme aux négociations entre la Grèce et ses créanciers, la balle est désormais dans le camp du peuple grec. L’enjeu des échéances de dette publique semble donc passé au second plan cette semaine, notamment ce mardi 30 juin avec une échéance de 1.6 milliard vis-à-vis du FMI. Cette échéance de 1.6 milliard est déjà une combinaison de 3 échéances dues en juin et rassemblées au sein d’une unique ligne de crédit. La Grèce devrait faire défaut ce mardi 30 juin vis-à-vis du FMI, c’est une période de retard de paiement qui va ensuite s’ouvrir. Un non-paiement du FMI ne constituerait pas un défaut global et immédiat du pays, ce sont les échéances avec la Banque Centrale Européenne (BCE), maitresse de l’ELA, qui sont décisives. Les 3.5 milliards d’euros dus à la BCE le 20 juillet sont majeurs, le 20 juillet peut être considéré comme une date butoir du dossier grec. Le référendum du dimanche 5 juillet est décisif car il peut être un premier pas « démocratique » vers un scénario de sortie de la Grèce de la Zone Euro. Le référendum ne peut pas entrainer une sortie immédiate de la Grèce de la Zone Euro mais il peut amener le gouvernement grec à en faire la demande officielle. Les grecs ont entre leurs mains le destin monétaire de la Grèce, rester dans l’Euro ou retrouver la monnaie nationale, la drachme avec un défaut global sur la dette publique. Les marchés financiers « pricent » progressivement le scénario du pire, mais le rendement obligataire grec à 10 ans reste encore en retrait de ses sommets de l’année 2011. Taux souverains grecs à 10 ans Graphique préparé par Vincent Ganne Par Vincent Ganne, AnalysteTechnique pour DailyFX.fr Suivez-moi sur Twitter : @VincentGanne Suivez mon point de marché quotidien à 14h15 ou 15h15 original source |
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