CEGID : forte croissance des ventes au troisième trimestre

(AOF) - Cegid a enregistré au troisième trimestre un chiffre d'affaires total de 66,5 millions d'euros, en croissance de 11 % (+ 7,4 % à périmètre comparable) grâce à une nouvelle progression du chiffre d'affaires SaaS (15,7 millions d'euros) de près de 31 %. L'éditeur de logiciels de gestion souligne que le chiffre d'affaires récurrent (près de 43 millions d'euros), qui intègre les contrats de maintenance logiciels et matériels, les portails et les contrats SaaS représente plus de 64 % du chiffre d'affaires total, en progression de plus de 10 %.
Le chiffre d'affaires services, qui bénéficie de l'accélération des activités de formation, de conseil et de paramétrage liées à la DSN (Déclaration Sociale Nominative), s'élève à 13,1 millions d'euros en croissance de 27 % (près de 24 % à périmètre comparable).
Le chiffre d'affaires des activités non stratégiques de Distribution et divers (4,8 millions, soit 7,3 % du chiffre d'affaires total) moins générateur de marge, est en baisse de plus de 10 %.
Cegid a enfin confirmé qu'il poursuivrait sa politique de croissance externe. Cette stratégie lui permet de renforcer ses compétences, de bénéficier de nouvelles offres et technologies et d'accélérer son développement à l'international.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - SSII
Le secteur est soumis à une vague de consolidation. Les opérations de croissance externe répondent à plusieurs impératifs. Les sociétés misent sur les rachats pour doper leur chiffre d'affaires, alors que le Syntec numérique prévoit l'atonie du marché français cette année. De plus, ces opérations leur permettent de s'implanter sur des marchés plus dynamiques que la France. Les fusions répondent aussi au besoin d'atteindre une taille critique dans un secteur dominé par les États-Unis. Après le rachat d'Igate, le chiffre d'affaires de CapGemini devrait atteindre 12,5 milliards d'euros, mais demeure cinq fois inférieur à celui des mastodontes américains du secteur, IBM, HP et Accenture. Enfin, les rachats sont favorisés par la fragmentation du marché. En France, le leader Capgemini détient à peine 5% du marché français.

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