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AIR FRANCE-KLM: le "low-cost" serait finalement marginal sur le long-courrier (sources)

(AOF) - Selon diverses sources citées par Reuters, Air France pourrait proposer certaines liaisons long-courrier en se basant sur un modèle "low cost", confirmant ainsi une partie de l'information du quotidien économique Les Echos. Une partie seulement de l'information car Air France a précisé dans le même temps que ce projet, inspiré de celui de la compagnie allemande Lufthansa, ne concernerait que "quelques lignes" du réseau, l'essentiel des économies devant être tiré de l'augmentation du temps de travail du personnel navigant à salaire constant.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- L'un des leaders mondiaux du transport aérien avec le réseau le plus important entre l'Europe et le reste du monde, numéro un en Europe pour le transport de passagers (les trois quarts de l'activité dont 1/5ème en moyen-courrier), numéro un mondial pour le fret (10 %) et pour la maintenance aéronautique :
- Présence mondiale, grâce à l'alliance SkyTeam (près de 20 % du marché) et à la joint-venture avec Delta Airlines sur l'Atlantique nord (un quart du marché régional), effective jusqu'en 2019 ;
- Offre de correspondances sans équivalent grâce au double hub intercontinental (plate-forme de correspondance) combinant Roissy-Charles de Gaulle et Amsterdam-Schiphol ;
- Concentration des investissements sur le haut de gamme (60 avions équipés à fin 2015 en cabines « luxe ») ;
- Réussite de Transavia, la filiale à bas coût lancée en 2007, bénéficiaire depuis 2012, et restructuration rapide du réseau point-à-point d'Air France ;
- Montée en puissance de la maintenance, très rentable (numéro 2 mondial) ;
- Depuis la fin 2014, impact positif sur la rentabilité des replis du cours du brut, les achats de kérosène représentant 35 % des coûts d'exploitation ;
- Forte réduction de la perte d'exploitation en 2014 et éloignement de la perspective d'augmentation de capital.
Les points faibles de la valeur
- Forte sensibilité à la conjoncture européenne (les 2/3 des ventes hors cargo et fret,) et présence internationale encore faible (14 % Amérique du Nord, 11 % Asie-Pacifique) ;
- Concurrence accrue du TGV sur les courts trajets, des compagnies à faible coût telles EasyJet ou Ryanair et, dans le haut de gamme, des compagnies aériennes des états du Golfe et du Sud-est asiatique ;
- Surcoût des escales et des taxes en France par rapport aux concurrents ;
- Ouverture des aéroports de Nice et Lyon à la concurrence qatari ;
-Recul de la recette sur le long-courrier, activité la plus rentable;
- Conflits sociaux récurrents en France ralentissant le redressement ;
- Poursuite de la dégradation de l'activité cargo, avec un coefficient de remplissage à moins de 60 % ;
- Long historique de pertes d'exploitation et report à 2015 du retour à la rentabilité.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité du cours tant aux chiffres du trafic aérien mondial et à la géopolitique qu'aux spécificités de la compagnie (endettement, risques sociaux, impact du prix du carburant) ;
- Suivi du plan « Transform 2020 », soumis aux syndicats depuis mai 2015 : - réductions d'effectifs (après 8 000 emplois supprimés depuis 2012, 800 autres attendus), modération salariale, nouveau plan d'économies- 1 Md de réduction de la dette en2015, renforcement du long courrier, développement dans la maintenance et le catering ;
- Obtention de la part des pouvoirs publics français et européens d'une baisse des charges sociales pour les constructeurs aériens et d'un moratoire sur la taxe Chirac sur les billets d'avion ;
- Société non opéable, l'Etat, ayant porté à près de18 % sa part dans le capital, devant les salariés (6,8%).
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Transport aérien
L'Iata prévoit des bénéfices cumulés pour le secteur de 29,3 milliards de dollars pour cette année, grâce à des cours du pétrole toujours très bas et à une demande mondiale en progression. Cette prévision est revue en hausse de 17% comparée aux 25 milliards annoncés en début d'année et de 44% comparée aux 16,4 milliards de dollars de 2014. Ces bonnes perspectives n'apaisent toutefois pas les tensions entre compagnies aériennes. Ainsi American Airlines et cinq autres compagnies aériennes accusent Qatar Airways, Emirates et Etihad d'avoir bénéficié de plus de 40 milliards de dollars de subventions de leurs gouvernements. L'autre sujet de préoccupation concerne la répartition très inégale de la croissance. Plus de la moitié des profits record de 2015 seront générés par les compagnies américaines, alors que les compagnies européennes demeurent à la traîne.

AOF

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