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BNP PARIBAS Personal Finance : fusion juridique avec Groupe LaSer

(AOF) - Actionnaire à 100% du Groupe LaSer depuis Juillet 2014, BNP Paribas Personal Finance a annoncé la fusion juridique des deux groupes. Le projet de rapprochement finalisé a reçu l'avis des instances du personnel des deux entreprises en juin et l'aval de la Banque Centrale Européenne le 28 août. En France, la réorganisation des activités s'opèrera sur la période 2015-2017, sans Plan de Sauvegarde de l'Emploi.
« L'évolution des effectifs sera gérée entièrement au travers des départs naturels et des mobilités ouvertes au sein du groupe BNP Paribas », a précisé la société. Il sera ainsi possible, d'ici la fin 2017, d'opérer une réduction des effectifs (de l'ordre de 10%) sans départs contraints.
Les sociétés financières en France sont fusionnées. La mise en commun des savoir-faire devrait permettre d'accroître la part de marché de l'ordre de 1% par an sur les trois prochaines années. Les produits financiers seront distribués sous les marques commerciales Cetelem mais également Cofinoga, qui demeure la marque de référence dans l'univers des grands magasins du groupe Galeries Lafayette et Sygma dans le monde du courtage. Dans un secteur en profonde mutation, ce projet vise à retrouver une croissance profitable et durable.
Au Royaume-Uni et en Scandinavie, pays dans lesquels BNP Paribas Personal Finance n'était pas présent sur le métier de crédit à la consommation, le développement des activités des filiales LaSer s'appuiera sur les grands accords de distribution mondiaux de BNP Paribas Personal Finance et la diversification des produits et canaux de distribution (automobile, crédit amortissable, etc.). Ces pays seront gérés au sein d'une nouvelle région, rejoignant ainsi l'organisation internationale de BNP Paribas Personal Finance et l'ambition est d'accroître les encours de l'ordre d'un milliard d'euros en 3 ans.
En Pologne, à la demande des autorités locales, les activités de Laser (Sygma Banque) ont été filialisées pour pouvoir à terme être intégrées dans le périmètre de BGZ-BNP Paribas. L'alliance du savoir-faire de Sygma Banque dans le domaine de la distribution, de BNP Paribas Personal Finance dans le financement automobile et du potentiel qu'offre la base de clientèle de BGZ BNP Paribas permettra l'émergence d'un acteur national significatif pouvant viser 7% de part de marché.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Première banque de dépôt en Europe continentale avec 4 marchés domestiques (Belgique, France, Italie et Luxembourg). Leader mondial en assurance des emprunteurs, septième asset manager européen, sixième banque privée mondiale, leader des prêts syndiqués pour la zone Europe,Moyen-Orient et Afrique, leader mondial dans l'aéronautique... ;
- Parmi les groupes bancaires de taille mondiale les plus résistants à la crise ;
- Réorganisation opérationnelle en 2 branches : la banque de détail et de services (dont l'assurance, crédit à la consommation...) pour 73 % des revenus et la banque d'investissement, pour 27% ;
- Renforcement du plan d'économies « Simple & Efficient » qui vise 2,8 Mds de réduction des coûts entre 2013 et 2015 ;
- ROE (rendement des fonds propres) parmi les plus élevés au monde ;
- Mise en conformité des capitaux propres prudentiels avec les règles bientôt exigées des banques européennes, avec un ratio de "Common Equity Tier One" de 10,3 %, supérieur aux 9 % requis par Bâle III, et un ratio de levier de 3,7 %, supérieur aux 3 % exigés ;
- Impact positif sur le bilan de la politique de « Quantitative easing » de la BCE ;
- Valeur considérée par les gérants et analystes comme « best in class » de son secteur.
Les points faibles de la valeur
- Volatilité du titre, comme toutes les valeurs financières, aux soubresauts des crises en zone euro ;
- Concurrence accrue des banques en ligne et risques liés à l'arrivée des grands de l'Internet ;
- Repli des revenus de la banque de détail en France, affectés par le plafonnement des commissions et la morosité économique ;
- Montée des coûts de transformation de la banque dans le cadre du plan d'efficacité et de transformation ;
- Risque de baisse du cours en cas de cession de sa participation par l'Etat belge ;
- Plan stratégique 2014-2016 jugé peu innovant par les investisseurs.
Comment suivre la valeur
- Dans le contexte actuel, la valorisation des banques dépend de 5 points : leurs positions de liquidités, leur capacité à satisfaire au ratio de solvabilité dit « Bâle 3 » égal à 9 % des fonds propres, le contrôle de leurs engagements en banque d'investissement, la centralisation des compensations de dérivés et, enfin, les décisions des Banques centrales -Fed américaine et BCE européenne ;
- En contexte « normal », la valorisation dépend de 2 points : le coût du risque, lui-même lié à l'environnement économique, et le rendement des fonds propres ou ROE ;
- Renforcement légal de la protection des clients des banques (encadrement des commissions d'intervention) avec des risques pour la rentabilité de la banque de détail en France, déjà affectée par le recul des dépôts à vue au profit des comptes sur livrets ;
- Exécution du « Plan de développement 2014-2016 » : ROE (retour sur fonds propres) de 10 % au moins, croissance des bénéfices par action de 10 % par an, économies en année pleine de 2,8 Mds, en banque de détail, croissance en Allemagne et Turquie, redimensionnement du réseau d'agences et montée de la banque privée, en financement et investissements, développement en Asie-Pacifique et Amérique du nord ;
- Remplacement de Michel Pébereau à la tête du conseil d'administration ;
- Capital éclaté mais pratiquement non opéable en raison de la présence d'actionnaires publics, notamment l'Etat belge premier actionnaire (10,3 %), devant les salariés (6,2 %), Axa (2,9 %) et le grand duché de Luxembourg (1 %).
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Banques
Le secteur bancaire réduit la voilure. Après RBS, Credit Suisse, UBS, ou encore Deutsche Bank, c'est le géant britannique HSBC, qui a annoncé un nouveau plan stratégique visant à réduire ses effectifs, d'ici à 2017, de 50.000 employés. Le FMI a mis en garde contre les faiblesses persistantes des banques européennes. Il estime que leurs créances douteuses s'élèvent encore à plus de 900 milliards d'euros. Dans toutes les régions du globe, des vulnérabilités bancaires ont été soulignées par le FMI. En Chine le secteur bancaire subit une exposition excessive à l'immobilier, qui représente 20% de ses créances. Aux Etats-Unis, le FMI craint que la remontée annoncée des taux d'intérêt, après sept ans de taux proches de zéro, n'ait pas encore été prise en compte par les investisseurs.

AOF

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