(AOF) - Autodesk recule de 4,27% à 47,88 dollars sous le coup de la révision en baisse de ses prévisions annuelles. Pour l'ensemble de l'exercice, l'éditeur de logiciels de conception assistée par ordinateur attend un bénéfice par action ajusté de 60-72 cents et des revenus compris entre 2,46 et 2,5 milliards. Il ciblait auparavant un bénéfice par action entre 95 cents et 1,10 dollar. Les analystes anticipent, eux, 1,04 dollar par titre et 2,59 milliards de dollars de ventes. Le concurrent de Dassault Systèmes pâtit de la transition vers un modèle de vente de ses solutions par abonnement (cloud).
Sur le deuxième trimestre, Autodesk a fait état d'une perte nette de 235,5 millions de dollar, à comparer avec un bénéfice de 31,3 millions un an plus tôt à la même époque. L'éditeur de logiciels de conception assistée par ordinateur a également vu son résultat par action passer dans le rouge, à -1,04 dollar. Retraité des éléments exceptionnels, ce dernier s'est élevé à 19 cents alors que les analystes interrogés par Zacks Investment Research tablaient sur 17 cents.
Le chiffre d'affaires trimestriel d'Autodesk a en revanche légèrement déçu : à 610 millions de dollars, en baisse de 4%, il était attendu à 613,1 millions.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - Editeurs de logiciels
L'étude du Truffle 100, qui classe les cent premiers éditeurs français de logiciel, souligne que l'activité de ces acteurs a été dynamique l'an passé, avec un chiffre d'affaires en croissance de 6%, à 6,6 milliards d'euros. Le palmarès des éditeurs n'a pas changé : 55% du chiffre d'affaires édition était réalisé par Dassault Systèmes (30,3%), suivi de Cegedim, Sopra Steria, Murex et Axway. Les acquisitions ont constitué le premier facteur de croissance, avec les opérations menées par Dassault Systèmes, Talentsoft, GFI ou Axway. De plus l'industrie commence à profiter des retombées du SaaS (Software as a service). Le SaaS a représenté 12% du chiffre d'affaires en 2014. En dépit de ce dynamisme, les intervenants du secteur subissent certaines difficultés, au premier rang desquelles une pression sur les marges accrue face à une concurrence internationale intense. D'ailleurs le résultat net des Top 100 s'est contracté l'an passé passant de 604 millions en 2013 à 599 millions d'euros en 2014. De plus, l'accès au financement demeure difficile. Seuls 22 éditeurs sont cotés sur les 100 premiers classés en 2014, contre 33 en 2013.
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