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HAVAS prend la tête du SBF 120 après un solide premier semestre

(AOF) - Havas (+4,68% à 7,57 euros) se dispute la place de leader du SBF 120 avec Bolloré, après la publication de ses résultats du premier semestre. Sur cette période, le groupe de communication a enregistré une croissance de 27,6% de son résultat net part du groupe à 77 millions d'euros. Le résultat opérationnel de l'agence de communication a également progressé de plus de 20%, +21,7% précisément, à 137 millions, tirant dans le même temps la marge opérationnelle courante du groupe à 13,3% (+0,3 point).
Au premier semestre, les revenus d'Havas ont dépassé la barre du milliard d'euros, à 1,03 milliard précisément, en hausse de 19,2% (+6,3% en organique).
Les variations de change ont impacté positivement l'ensemble du semestre à hauteur de 85,6 millions d'euros.
"Nous sommes très heureux de voir que l'ensemble des zones géographiques progresse à des rythmes satisfaisants. Nous pensons également que les mouvements macro-économiques observés ces derniers jours pourraient constituer des opportunités pour Havas de gagner de nouveaux clients intéressés par un modèle d'agence innovant et plus adapté à leurs attentes. Cette bonne performance au premier semestre nous conforte sur l'atteinte de nos objectifs annuels", a déclaré Yannick Bolloré, CEO de Havas.
Le groupe de communication vise notamment une croissance organique de 5% pour 2015.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Sixième groupe publicitaire mondial, organisé en deux divisions, Havas Media pour le conseil et l'achat d'espace et Havas Creative pour la communication marketing intégrée et l'offre de contenus, avec une présence mondiale équilibrée entre l'Europe (51 % de l'activité, dont 19 % pour la France et 13 % pour le Royaume-Uni), l'Amérique du nord (32 %), l'Amérique latine (9 %) et l'Asie-Pacifique-Afrique (8 %) ;
- Organisation opérationnelle restructurée en 5 pôles pour devenir une « agence media 100 % data driven » - vidéo, publishing presse et digital, affichage et search - ;
- Retour à la croissance des dépenses publicitaires mondiales depuis 2014 ;
- Moindre taille du groupe par rapport à ses concurrents lui conférant agilité, flexibilité et dynamique entrepreneuriale ;
- Impact bénéfique de la baisse de l'euro sur les comptes ;
- Excellente structure de bilan avec une ligne de crédit supérieure au Md.
Les points faibles de la valeur
- Un seul réseau de taille mondiale (Havas Worldwide) contre trois, voire quatre pour ses concurrents;
- Peu de grands clients internationaux et exposition trop forte à l'Europe ;
- Présence encore trop faible dans les pays émergents, notamment en Asie ;
- Positionnement encore insuffisant dans le numérique.
Comment suivre la valeur
- Activité corrélée au marché mondial de la publicité, par nature très cyclique ;
-Réalisation du plan stratégique « Together »
- Stratégie fondée sur l'innovation, sur le digital ; sur le redéploiement de l'activité d'achat d'espace -« Havas Forward »- et sur l'accélération de la croissance externe, focalisée sur le digital et le data ;
- Spéculations sur un retour de cash à l'actionnaire, sous forme de rachats de titres ou de dividende exceptionnel ;
- Poursuite de la croissance, supérieure à celle du marché, des facturations et de la rentabilité en 2015 ;
- Capital contrôlé à 60 % par le groupe Bolloré, qui, à moyen terme, devrait diminuer sa participation afin d'accroître la liquidité du titre.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Publicité
Le marché publicitaire français a reculé l'an passé, même si cette baisse est moins marquée que les années précédentes. Selon l'Institut de recherches et d'études publicitaires (IREP), les recettes publicitaires nettes des médias français (hors taxes, après déduction des remises) ont baissé de 2,5% pour atteindre 13 milliards d'euros. Le recul avait atteint 3,6% en 2013. Sans tenir compte du rebond de 2010, cela fait plus de dix ans que le marché se contracte. Ces recettes devraient à nouveau diminuer de 1% cette année. En analysant l'ensemble des dépenses de communication des annonceurs (achats en net, commissions et honoraires, frais techniques et de fabrication), évaluées à 29,6 milliards d'euros (-1,6%) par France Pub, seuls Internet (+4,5%), le parrainage (+3,5%) et les relations publiques (+3%) sont en croissance. En cumul, ces deux dernières formes de communication pèsent désormais plus lourd que les investissements dans la presse. France Pub estime également que les dépenses publicitaires dans des nouveaux outils, tels que le "brand content" (contenu éditorial de marque) ou le "native advertising" (nouvelle forme de publi-rédactionnel), s'élèvent environ à 2 milliards d'euros.

AOF

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