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SOCIETE GENERALE : bénéfices supérieurs aux attentes et relèvement des objectifs de ratios de solvabilité

(AOF) - Société Générale a dévoilé des résultats meilleurs que prévu et relevé ses objectifs de ratio de solvabilité. Entre avril et juin, la banque française a vu son résultat net part du groupe progressé de 25,2% à 1,35 milliard d'euros. Il a augmenté de 4% à 1,14 milliard hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre. Le consensus Reuters s'élevait à seulement 969 millions d'euros. Dans le même temps, le produit net bancaire a augmenté de 16,4% à 6,87 milliards contre 6,13 milliards attendus.
S'agissant de sa solvabilité, Société Générale a fini le deuxième trimestre avec un ratio de fonds propres durs de 10,4%, en progression de 31 points de base sur le trimestre. Le ratio de levier est lui ressorti stable à 3,8% par rapport à la fin de l'année 2014.
La banque a souligné qu'elle a ainsi dépassé les objectifs qu'elle s'était fixée à horizon fin 2016 et confirmé son intention de poursuivre le renforcement de ses ratios. Le ratio de fonds propres durs est désormais attendu aux alentours de 11% fin 2016 et le ratio de levier entre 4% et 4,5%. Le premier ratio était auparavant attendu à au moins 10% à fin 2016.
Enfin, le plan d'économies décidé en 2012 ayant rempli ses objectifs, Société Générale a annoncé de nouvelles réductions des coûts à hauteur de 850 millions à horizon fin 2017.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Banque universelle opérant dans la banque de détail, en France (numéro 3, soit 35 % des revenus) et en Europe de l'est essentiellement, et dans la banque de financement ;
- Positions de leader sur des segments en croissance comme les dérivés actions, les produits structurés et la gestion passive et amélioration des performances dans la Banque d'investissement grâce au contrôle des coûts et à la division « fixed income » ;
- Recentrage sur la banque de détail (les 2/3 des revenus) et sur la banque de financement et d'investissement d'où un redressement continu de la rentabilité depuis deux ans ;
- Focus sur les services digitaux, à partir de Boursorama et des applications sur mobiles ;
- Remontée du ratio de "Common Equity Tier One" à 10,1 % à fin 2015, au-dessus des 9 % exigé par Bâle 3 et, pour le ratio de levier (bilan rapporté aux fonds propres), à 3,6 %, au-delà des 3 % requis ;
- Impact positif sur le bilan de la politique de « Quantitative easing » de la BCE ;
- Reprise du service du dividende.
Les points faibles de la valeur
- Valeur très volatile en Bourse à l'image de l'ensemble du secteur financier en raison de la crise de la dette souveraine et des craintes sur le secteur bancaire en général ;
- Montée en puissance des banques en ligne et craintes sur l'arrivée dans l'offre de crédit des géants Amazon ou Google ;
- Morosité du réseau français, impacté par les changements réglementaires sur les commissions ;
- Forte présence en Russie via la filiale Rosbank et en Roumanie, deux foyers de pertes, d'où une défiance des investisseurs à l'égard de la réussite du plan Ambition 2016 ;
- Incertitudes sur la stratégie à long terme de banque en ligne après l'OPA sur la filiale Boursorama, dont le résultat devrait être « proche de zéro » en 2014 ;
- Décote boursière par rapport à ses pairs.
Comment suivre la valeur
- Dans le contexte actuel, la valorisation des banques dépend de 5 points : leurs positions de liquidités, leur capacité à satisfaire au ratio de solvabilité dit « Bâle 3 » égal à 9 % des fonds propres, le contrôle de leurs engagements en banque d'investissement, la centralisation des compensations de dérivés et, enfin, les décisions des Banques centrales -Fed américaine et BCE européenne ;
- En contexte « normal », la valorisation dépend de 2 points : le coût du risque, lui-même lié à l'environnement économique et le rendement des fonds propres ou ROE ;
- Avancées en Afrique, continent auquel seront consacrés 4 Mds d'investissements, avec un objectif de croissance annuelle moyenne de 7 % des revenus jusqu'en 2016 ;
- Exécution du « Plan Ambition SG 2016 » : résultat opérationnel supérieur à 10 %, croissance des revenus de 3 % par an et bénéfice par action de 6 , et enveloppe de 4 Mds pour soutenir la croissance ;
- Interrogations sur la stratégie qui sera impulsée par Bini Smahi, président du conseil d'administration à compter de mai 2015 ;
- Capital éclaté dont les salariés sont les premiers actionnaires avec 7,61 % des actions et 12,47 % des droits de vote.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Banques
Le secteur bancaire réduit la voilure. Après RBS, Credit Suisse, UBS, ou encore Deutsche Bank, c'est le géant britannique HSBC, qui a annoncé un nouveau plan stratégique visant à réduire ses effectifs, d'ici à 2017, de 50.000 employés. Le FMI a mis en garde contre les faiblesses persistantes des banques européennes. Il estime que leurs créances douteuses s'élèvent encore à plus de 900 milliards d'euros. Dans toutes les régions du globe, des vulnérabilités bancaires ont été soulignées par le FMI. En Chine le secteur bancaire subit une exposition excessive à l'immobilier, qui représente 20% de ses créances. Aux Etats-Unis, le FMI craint que la remontée annoncée des taux d'intérêt, après sept ans de taux proches de zéro, n'ait pas encore été prise en compte par les investisseurs.

AOF

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