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ATOS : succès de l'option de paiement du dividende en actions

(AOF) - L'option pour le paiement du dividende en actions s'est traduite par l'exercice de 63,04% des droits en faveur d'un paiement en actions, a annoncé Atos. Ce taux de distribution du dividende en actions a donné lieu à une augmentation de 49,8 millions d'euros des capitaux propres de la SSII. Cette opération a entraîné la création de 787 232 actions nouvelles représentant une augmentation de 0,78% du capital et des droits de vote exerçables.
Pour mémoire, l'Assemblée Générale Mixte d'Atos SE du 28 mai 2015 avait fixé le montant du dividende au titre de l'exercice 2014 à 0,80 euro par action et décidé que ce dividende pouvait, au choix de l'actionnaire, être perçu soit en numéraire, soit en actions. Le prix de l'action nouvelle remise en paiement du dividende a été fixé à 63,38 euros.
Le paiement du dividende ayant fait l'objet de l'option de paiement en numéraire a représenté un montant total de 30,5 millions d'euros.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Huitième mondial des prestataires de services informatiques, deuxième européen dont le profil a été revu après l'OPA amicale, à l'été 2014, sur Bull : 51 % du chiffre d'affaires dans les services, 35 % dans le consulting et l'intégration de systèmes, 12 % dans les paiements sécurisés avec Worldline, 3 % dans le Big data et la sécurité, avec Canopy;
- Portefeuille géographique essentiellement européen (19 % Allemagne, Royaume-Uni 17 %, Benelux et Scandinavie 15 %, Europe centrale 10 %, Espagne 4 %), la France pesant encore 22 % des facturations et l'Amérique du nord 6 % ;
- Qualité du management, notamment dans la gestion des acquisitions, et gains réguliers de parts de marché ;
- Bonne visibilité avec un carnet de commandes proche du chiffre d'affaires annuel ;
- Renforcement de la présence offshore, qui représente désormais 40 % des effectifs ;
-Situation financière renforcée par la cession de l'activité support et l'introduction en Bourse de 30,6 % du capital de la filiale Worldline ;
- Rachat d'actions et hausse du dividende en 2014.
Les points faibles de la valeur
- Encore trop de différences dans la rentabilité des différentes divisions ;
- Peu d'avantages compétitifs sur les activités Consulting et Intégration de systèmes ;
- Insuffisance persistance de la rentabilité en France et recul net de l'activité en Allemagne, handicapée par sa division C&SI ;
- Provisions élevées pour pensions ;
- Activité encore trop focalisée sur le segment très concurrentiel des datacenters.
Comment suivre la valeur
- Avancées de l'intégration opérationnelle de Bull (80 M de synergies attendues d'ici la fin 2015) et maintien des objectifs d'ATOS « Ambition 2016 » : croissance organique des ventes entre 2 et 3 % par an par un doublement du chiffre d'affaires aux Etats-Unis et une croissance annuelle de 15 % en moyenne dans les émergentes, hausse de la marge opérationnelle entre 8,5 et 9,5 % et flux de trésorerie annuel proche de 500 M ;
- Attente de l' « investor day » le 18 juin, avec des précisions sur l'intégration de Xerox ITO, acquis début 2015, qui fera des Etats-Unis le premier marché du groupe et sur la poursuite de la rapide croissance du big data et de la cybersécurité ;
- Spéculations sur un rachat de l'américain Igate ;
- Réalisation de l'objectif 2015 -après intégration de Bull- d'une hausse de 5 % du chiffre d'affaires et d'une marge opérationnelle entre 8 et 8,5 %, en forte hausse ;
- Caractère spéculatif renforcé par la sortie totale de PAI Partners, bien que Siemens conserve près de 13 % du capital.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - SSII
Le secteur est soumis à une vague de consolidation. Les opérations de croissance externe répondent à plusieurs impératifs. Les sociétés misent sur les rachats pour doper leur chiffre d'affaires, alors que le Syntec numérique prévoit l'atonie du marché français cette année. De plus, ces opérations leur permettent de s'implanter sur des marchés plus dynamiques que la France. Les fusions répondent aussi au besoin d'atteindre une taille critique dans un secteur dominé par les États-Unis. Après le rachat d'Igate, le chiffre d'affaires de CapGemini devrait atteindre 12,5 milliards d'euros, mais demeure cinq fois inférieur à celui des mastodontes américains du secteur, IBM, HP et Accenture. Enfin, les rachats sont favorisés par la fragmentation du marché. En France, le leader Capgemini détient à peine 5% du marché français.

AOF

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