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AIR-FRANCE KLM: KLM met en place une nouvelle ligne de crédit

(AOF) - KLM a annoncé, après la clôture des marchés, avoir signé auprès de 10 banques internationales un contrat de crédit revolving d'un montant de 575 millions d'euros, renouvelant ainsi de manière anticipée sa ligne de crédit qui expirait en juillet 2016. Cette nouvelle ligne de crédit est d'une durée de 5 ans et offre des conditions améliorées par rapport à la ligne existante. La transaction a été lancée sur la base de 500 millions d'euros et a été étendue à 575 millions d'euros vue la demande élevée.
Suite au renouvellement anticipé de la ligne de crédit d'Air France réalisé fin avril, Air France-KLM dispose désormais de lignes de crédit non tirées pour un montant de 1,845 milliard d'euros.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- L'un des leaders mondiaux du transport aérien avec le réseau le plus important entre l'Europe et le reste du monde, numéro un en Europe pour le transport de passagers (les trois quarts de l'activité dont 1/5ème en moyen-courrier), numéro un mondial pour le fret (10 %) et pour la maintenance aéronautique :
- Présence mondiale, grâce à l'alliance SkyTeam (près de 20 % du marché) et à la joint-venture avec Delta Airlines sur l'Atlantique nord (un quart du marché régional), effective jusqu'en 2019 ;
- Offre de correspondances sans équivalent grâce au double hub intercontinental (plate-forme de correspondance) combinant Roissy-Charles de Gaulle et Amsterdam-Schiphol ;
- Concentration des investissements sur le haut de gamme (60 avions équipés à fin 2015 en cabines « luxe ») ;
- Réussite de Transavia, la filiale à bas coût lancée en 2007, bénéficiaire depuis 2012, et restructuration rapide du réseau point-à-point d'Air France ;
- Montée en puissance de la maintenance, très rentable (numéro 2 mondial) ;
- Depuis la fin 2014, impact positif sur la rentabilité des replis du cours du brut, les achats de kérosène représentant 35 % des coûts d'exploitation ;
- Forte réduction de la perte d'exploitation en 2014 et éloignement de la perspective d'augmentation de capital.
Les points faibles de la valeur
- Forte sensibilité à la conjoncture européenne (les 2/3 des ventes hors cargo et fret,) et présence internationale encore faible (14 % Amérique du Nord, 11 % Asie-Pacifique) ;
- Concurrence accrue du TGV sur les courts trajets, des compagnies à faible coût telles EasyJet ou Ryanair et, dans le haut de gamme, des compagnies aériennes des états du Golfe et du Sud-est asiatique ;
- Surcoût des escales et des taxes en France par rapport aux concurrents ;
- Ouverture des aéroports de Nice et Lyon à la concurrence qatari ;
-Recul de la recette sur le long-courrier, activité la plus rentable;
- Conflits sociaux récurrents en France ralentissant le redressement ;
- Poursuite de la dégradation de l'activité cargo, avec un coefficient de remplissage à moins de 60 % ;
- Long historique de pertes d'exploitation et report à 2015 du retour à la rentabilité.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité du cours tant aux chiffres du trafic aérien mondial et à la géopolitique qu'aux spécificités de la compagnie (endettement, risques sociaux, impact du prix du carburant) ;
- Suivi du plan « Transform 2020 », soumis aux syndicats depuis mai 2015 : - réductions d'effectifs (après 8 000 emplois supprimés depuis 2012, 800 autres attendus), modération salariale, nouveau plan d'économies- 1 Md de réduction de la dette en2015, renforcement du long courrier, développement dans la maintenance et le catering ;
- Obtention de la part des pouvoirs publics français et européens d'une baisse des charges sociales pour les constructeurs aériens et d'un moratoire sur la taxe Chirac sur les billets d'avion ;
- Société non opéable, l'Etat, ayant porté à près de18 % sa part dans le capital, devant les salariés (6,8%).
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Transport aérien
L'IATA estime que le secteur devrait afficher des bénéfices en hausse cette année, tout en soulignant les facteurs de risque (en particulier les conflits en cours et la nouvelle épidémie d'Ebola). Le secteur aérien européen, l'un des moins rentables au monde, doit se transformer et s'engager, selon les analystes de la Coface, dans une nouvelle phase de concentration. Pour le moment, les acteurs traditionnels cherchent à se renforcer dans le low-cost, à l'image d'Air France-KLM avec Transavia. Depuis 2012, en Europe, pour les courts et moyens courriers la part de marché du low-cost a dépassé celle des transporteurs traditionnels. Les compagnies à bas coûts se développent, elles, depuis quelques années sur le marché du voyage d'affaires. La compagnie irlandaise Ryanair a récemment franchi le pas tandis qu'EasyJet affirme séduire de plus en plus de clients d'affaires.

AOF

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