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BPCE : prison avec sursis requise contre François Pérol

(AOF) - Le Parquet national financier (PNF) a requis la condamnation de François Pérol, président du directoire de BPCE, à deux ans de prison avec sursis, 30 000 euros d'amende et une interdiction définitive d'exercer toute fonction publique. L'ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée est jugé pour prise illégale d'intérêts. Il est soupçonné d'avoir pris en 2009 la tête de BPCE, juste après avoir été associé "de manière étroite" aux négociations sur la fusion des Banques populaires et des Caisses d'épargne quand il était le collaborateur de Nicolas Sarkozy.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Banque de financement, de gestion et de services financiers du groupe Banques Populaires-Caisses d'épargne, deuxième acteur bancaire français ;
- Réforme culturelle profonde accomplie : une des valeurs bancaires les plus attractives dans la catégorie « Tier 2 » selon les analystes et non exposée aux risques d'amendes aux Etats-Unis ;
- Un des profils de risque les plus faibles avec une faible exposition aux risques souverains et la quasi-absence d'implantation dans les pays de la périphérie de la zone Euro ;
- Refinancement assuré essentiellement par sa maison-mère BPCE (l'une des rares banques à avoir décliné la seconde tranche du LTRO de la banque centrale européenne et la première en France à être revenue sur le marché des financements non sécurisés) ;
- Remontée du ROE à 9,4 % à fin 2014 ;
- Visibilité accrue par le nouveau partenariat de distribution des produits CNP Assurances, la mise en bourse de la Coface et la fermeture de la structure de défaisance GAPC, d'où une nette amélioration de la rentabilité opérationnelle ;
- Succès de la stratégie « Originate to distribute » appliquée à la gestion d'actifs ;
- Rendement élevé, sécurisé par l'engagement sur un taux de distribution de 50 % des bénéfices et un retour aux actionnaires du profit de la cession partielle des titres Coface.
Les points faibles de la valeur
- Défiance persistante des investisseurs particuliers suite à la débâcle boursière depuis l'introduction en 2007 ;
- Lente mise en conformité des capitaux propres prudentiels avec les règles Bâle 3, avec un ratio de "Common Equity Tier One" de 11,4 % ;
- Sensibilité de l'activité de gestion d'actifs à la parité /$, 40 % du résultat avant provisions étant libellé en dollars ;
- Valeur devenue relativement chère en Bourse.
Comment suivre la valeur
- Dans le contexte actuel, la valorisation des banques dépend de 5 points : leurs positions de liquidités, leur capacité à satisfaire au ratio de solvabilité dit « Bâle 3 » égal à 9 % des fonds propres, le contrôle de leurs engagements en banque d'investissement, la centralisation des compensations de dérivés et, enfin, les décisions des Banques centrales -Fed américaine et BCE européenne ;
- En contexte « normal », la valorisation dépend de 2 points : le coût du risque, lui-même lié à l'environnement économique, et le rendement des fonds propres ou ROE ;
- Avancées du plan stratégique 2014-2017 « New Frontier » : internationalisation des métiers (plus de 50 % du PNB, notamment en Asie), optimisation des process et gestion dynamique de l'allocation de capital, afin de parvenir à un produit net bancaire de 8 Mds et à un ROE entre 11,5 et 13 % ;
- Poursuite des bonnes performances de la gestion d'actifs, tant aux Etats-Unis qu'en Europe et des acquisitions, après DNCA ;
- Spéculations sur une sortie totale du capital de la Coface, détenu à 40 % ;
- Rumeurs de retour au CAC 40 ;
- Valeur peu chère mais non opéable, BPCE (Banques populaires-Caisses d'épargne) détenant 72,3 % des droits de vote.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Banques
Le secteur bancaire réduit la voilure. Après RBS, Credit Suisse, UBS, ou encore Deutsche Bank, c'est le géant britannique HSBC, qui a annoncé un nouveau plan stratégique visant à réduire ses effectifs, d'ici à 2017, de 50.000 employés. Le FMI a mis en garde contre les faiblesses persistantes des banques européennes. Il estime que leurs créances douteuses s'élèvent encore à plus de 900 milliards d'euros. Dans toutes les régions du globe, des vulnérabilités bancaires ont été soulignées par le FMI. En Chine le secteur bancaire subit une exposition excessive à l'immobilier, qui représente 20% de ses créances. Aux Etats-Unis, le FMI craint que la remontée annoncée des taux d'intérêt, après sept ans de taux proches de zéro, n'ait pas encore été prise en compte par les investisseurs.

AOF

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