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BNP PARIBAS : banque de référence pour le "cash management" de RBS

(AOF) - BNP Paribas a été sélectionné par RBS pour être la « banque de référence » de ses clients Cash Management et Trade Finance suite à la décision annoncée plus tôt cette année de recentrer ses services de transaction sur ses marchés domestiques au Royaume-Uni et en République d'Irlande. Cela fait suite à un processus d'appel d'offre et de due diligence.
Selon cet accord, les deux parties ont travaillé ensemble pour mettre en place un processus simplifié et transparent pour les clients de RBS qui souhaitent migrer vers BNP Paribas, afin de minimiser l'impact sur leurs activités.
Pierre Fersztand, Responsable International Cash Management de BNP Paribas, a déclaré : « Dans le cadre de cet accord avec RBS, nous avons déjà investi dans un programme d'intégration pour assurer un processus de migration simplifié et nous allons poursuivre nos investissements dans le développement de notre expertise en Cash Management au côté de nos collègues en Trade Finance. Nos réseaux unissent leurs forces pour accueillir et servir au mieux ces nouveaux clients. »
Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur Directeur Général de BNP Paribas, conclut : « Aujourd'hui, nous travaillons avec plus de 40 000 grandes entreprises dans tous les secteurs d'activité et dans le monde entier. Nous leur offrons des services de conseil et des capacités opérationnelles pour élaborer des stratégies et mettre en place des solutions adaptées pour optimiser la gestion de leurs fonds de roulement. L'ambition de BNP Paribas est d'élargir et de consolider ce leadership en proposant à nos clients des services bancaires homogènes en Europe et à l'international : cet accord correspond donc parfaitement à nos projets de développement. »
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Première banque de dépôt en Europe continentale avec 4 marchés domestiques (Belgique, France, Italie et Luxembourg). Leader mondial en assurance des emprunteurs, septième asset manager européen, sixième banque privée mondiale, leader des prêts syndiqués pour la zone Europe,Moyen-Orient et Afrique, leader mondial dans l'aéronautique... ;
- Parmi les groupes bancaires de taille mondiale les plus résistants à la crise ;
- Réorganisation opérationnelle en 2 branches : la banque de détail et de services (dont l'assurance, crédit à la consommation...) pour 73 % des revenus et la banque d'investissement, pour 27% ;
- Renforcement du plan d'économies « Simple & Efficient » qui vise 2,8 Mds de réduction des coûts entre 2013 et 2015 ;
- ROE (rendement des fonds propres) parmi les plus élevés au monde ;
- Mise en conformité des capitaux propres prudentiels avec les règles bientôt exigées des banques européennes, avec un ratio de "Common Equity Tier One" de 10,3 %, supérieur aux 9 % requis par Bâle III, et un ratio de levier de 3,7 %, supérieur aux 3 % exigés ;
- Impact positif sur le bilan de la politique de « Quantitative easing » de la BCE ;
- Valeur considérée par les gérants et analystes comme « best in class » de son secteur.
Les points faibles de la valeur
- Volatilité du titre, comme toutes les valeurs financières, aux soubresauts des crises en zone euro ;
- Concurrence accrue des banques en ligne et risques liés à l'arrivée des grands de l'Internet ;
- Repli des revenus de la banque de détail en France, affectés par le plafonnement des commissions et la morosité économique ;
- Montée des coûts de transformation de la banque dans le cadre du plan d'efficacité et de transformation ;
- Risque de baisse du cours en cas de cession de sa participation par l'Etat belge ;
- Plan stratégique 2014-2016 jugé peu innovant par les investisseurs.
Comment suivre la valeur
- Dans le contexte actuel, la valorisation des banques dépend de 5 points : leurs positions de liquidités, leur capacité à satisfaire au ratio de solvabilité dit « Bâle 3 » égal à 9 % des fonds propres, le contrôle de leurs engagements en banque d'investissement, la centralisation des compensations de dérivés et, enfin, les décisions des Banques centrales -Fed américaine et BCE européenne ;
- En contexte « normal », la valorisation dépend de 2 points : le coût du risque, lui-même lié à l'environnement économique, et le rendement des fonds propres ou ROE ;
- Renforcement légal de la protection des clients des banques (encadrement des commissions d'intervention) avec des risques pour la rentabilité de la banque de détail en France, déjà affectée par le recul des dépôts à vue au profit des comptes sur livrets ;
- Exécution du « Plan de développement 2014-2016 » : ROE (retour sur fonds propres) de 10 % au moins, croissance des bénéfices par action de 10 % par an, économies en année pleine de 2,8 Mds, en banque de détail, croissance en Allemagne et Turquie, redimensionnement du réseau d'agences et montée de la banque privée, en financement et investissements, développement en Asie-Pacifique et Amérique du nord ;
- Remplacement de Michel Pébereau à la tête du conseil d'administration ;
- Capital éclaté mais pratiquement non opéable en raison de la présence d'actionnaires publics, notamment l'Etat belge premier actionnaire (10,3 %), devant les salariés (6,2 %), Axa (2,9 %) et le grand duché de Luxembourg (1 %).
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Banques
Le secteur bancaire réduit la voilure. Après RBS, Credit Suisse, UBS, ou encore Deutsche Bank, c'est le géant britannique HSBC, qui a annoncé un nouveau plan stratégique visant à réduire ses effectifs, d'ici à 2017, de 50.000 employés. Le FMI a mis en garde contre les faiblesses persistantes des banques européennes. Il estime que leurs créances douteuses s'élèvent encore à plus de 900 milliards d'euros. Dans toutes les régions du globe, des vulnérabilités bancaires ont été soulignées par le FMI. En Chine le secteur bancaire subit une exposition excessive à l'immobilier, qui représente 20% de ses créances. Aux Etats-Unis, le FMI craint que la remontée annoncée des taux d'intérêt, après sept ans de taux proches de zéro, n'ait pas encore été prise en compte par les investisseurs.

AOF

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