(AOF) - Daimler a fait état d'un résultat d'exploitation en forte progression, de l'ordre de 41% à 2,93 milliards d'euros pour le compte de son premier trimestre, soit supérieur aux attentes du consensus Reuters qui tablait sur 2,63 milliards. Une performance notamment due aux lancements de nouveaux modèles et aux ventes record de Mercedes-Benz. Ces dernières ont atteint 459 708 unités sur le trimestre en hausse de 18%. Le résultat net du constructeur allemand s'est apprécié davantage, grimpant de 89% à 2,05 milliards d'euros.
Autre point positif, la marge opérationnelle de la division voitures (Mercedes-Benz et Smart), s'est nettement améliorée, passant de 7 à 9,4% en un an.
En outre, le chiffre d'affaires du groupe de Stuttgart est ressortie en nette progression, de 16% à 34,2 milliards d'euros, portés par « des vents favorables » en l'occurrence des ventes de voitures, camions et bus en hausse (+13% à 642 000 unités) ainsi que par des effets de changes favorables.
"Nous avons bien commencé l'année 2015" avec des niveaux records de ventes, de chiffre d'affaires et d'Ebit, s'est félicité dans un communiqué le patron Dieter Zetsche.
Fort de ces solides performances, Daimler a réaffirmé ses prévisions d'une hausse significative à la fois de son chiffre d'affaires, de son résultat opérationnel courant (Ebit) et de ses volumes de ventes pour l'ensemble de l'exercice 2015.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Automobiles - Constructeurs
Le marché automobile français devrait demeurer stable en 2015. Ces perspectives tranchent avec le rebond du marché européen, pour lequel les ventes ont progressé de 6,5% entre janvier et octobre 2014. D'après l'agence de notation Fitch, le secteur de l'automobile serait confronté à des surcapacités de production en Europe mais aussi au Brésil et en Russie. Les constructeurs ont significativement investi dans ces deux pays pour répondre à la forte croissance des marchés. Ces derniers sont néanmoins très vulnérables aux fluctuations. En décembre 2014, les ventes de véhicules en Russie avaient baissé de 11% depuis le début de l'année. Sur le marché brésilien, les ventes avaient chuté de 10% au premier semestre 2014. Ces deux marchés se retrouvent donc en sous-consommation, mettant à mal les constructeurs.
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