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GDF SUEZ change de nom et devient ENGIE

(AOF) - GDF Suez va changer de nom pour s'appeler Engie. « Le monde de l'énergie connaît des bouleversements profonds. La transition énergétique est désormais un mouvement mondial caractérisé par la décarbonisation et le développement des énergies renouvelables, la réduction de la consommation grâce à l'efficacité énergétique et la révolution du digital. Il s'agit aujourd'hui de mobiliser toutes les énergies, d'innover, de rassembler et de faire grandir toutes les idées », a indiqué le groupe pour expliquer son changement de nom.
« Un nom simple et fort, un nom qui évoque l'énergie pour tous et dans toutes les cultures, un nom qui incarne l'ensemble de nos valeurs et activités », a ajouté Gérard Mestrallet, Président-Directeur général d'Engie.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Premier producteur mondial d'électricité non nucléaire, premier fournisseur de services d'efficacité énergétique, deuxième fournisseur de services à l'environnement ;
- Opportunités de croissance liées à la transition énergétique dans le monde, avec une bonne visibilité pour le groupe : 10,5 GW de capacité en construction, soit plus de deux fois les capacités mises en services en 2014 ;
- Montée en puissance des activités à l'international -Amérique du Nord (5,5 %), Asie-Moyen Orient et Océanie (9,8 %)- la France restant le premier marché du groupe (38,5 %), devant la Belgique (11,4 %) et le reste de l'Europe (29,1 %) ;
- Au-delà des branches énergie Europe (25 %) et International (29 %), croissance des divisions global Gaz et GNL (16%), services à l'énergie ( 8 %), (25%) et infrastructures (25%), à la rentabilité opérationnelle très supérieure à celle de la production pure d'énergie ;
- Exécution avec un an d'avance du plan d'actions Perform 2015 ;
- Visibilité sur le dividende jusqu'en 2016 -65 à 75 % de distribution avec un minimum de 1 par titre.
Les points faibles de la valeur
- Pression fiscale et réglementaire accrue et conditions de marché difficiles en Europe, premier marché du groupe ;
- Faible lisibilité sur les tarifs de gaz, sujets aux décisions de l'Etat français, actionnaire à hauteur de 36 %, qui a diminué le prix réglementé du gaz en août 2014 ;
- Dans le nucléaire, sensibilité aux décisions politiques en Belgique (10% de l'EBITDA) ;
-Sensibilité au recul des cours du brut, frein à l'expansion des renouvelables, ainsi qu'à la contraction des prix de marché de l'électricité, d'où un « plan de réaction rapide » de nouvelles réductions de coûts ;
- Risques géopolitiques autour de la livraison du gaz russe à l'Europe de l'ouest.
Comment suivre la valeur
- Secteur des « utilities », traditionnellement sensible à l'évolution des taux d'intérêt et aux décisions politiques ;
- Performances financières liées à l'évolution des prix du gaz, eux-mêmes dépendants du fioul domestique, du fioul lourd, du Brent et de la parité de change euro/dollar ;
- Réorganisation du groupe pour 2016 -remplacement des 5 divisions par métiers par 24 entités opérationnelles, fondées essentiellement sur des zones géographiques et capables d'offrir plusieurs services à un même client ;
- Avancée des objectifs financiers 2014-2016 : notation « A » pour la dette et capex nets de 6 à 7 Mds ;
- Nucléaire belge : impact positif sur le bénéfice de la réouverture des centrales Doel3 et Tihange d'une part, risque de fermeture définitif, en novembre 2015, des centrales D1 & 2 en cas de désaccord entre le Parlement et le groupe sur les compensations financières à un rallongement de 10 ans de leur durée de vie ;
- Accroissement du portefeuille de GNL (20 Mt attendues en 2017 contre 16 Mt vendues en 2013) dont le groupe est 3ème fournisseur mondial ;
- Réalisation de l'objectif 2015 d'un EBITDA entre 11,7 et 12,3 Mds et d'un résultat net de 3 à 3,3 Mds ;
- Valeur non opéable, car contrôlée à 34,2 % par l'Etat français, dont 1,9 % par la Caisse des dépôts, mais dont le capital évoluera : vers un désengagement total, en 2017, de GBL (groupe Albert Frère, actionnaire à 2,4 %) et vers un autre désengagement partiel de l'Etat français.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux collectivités
La scission d'E.on en deux sociétés spécialisées, avec d'un côté les énergies renouvelables et de l'autre les énergies thermiques traditionnelles telles que le charbon, gaz, nucléaire, trading et exploration, souligne les mutations du marché énergétique européen et sa bipolarité. Le premier électricien mondial, EDF, résiste bien à ce nouvel environnement grâce à ses centrales nucléaires, qui n'ont enregistré aucune dépréciation. Alors que ses concurrents ferment des actifs gaziers, le groupe a investi dans trois nouveaux cycles combinés gaz ces dernières années. La situation est différente pour GDF Suez, qui a mis sous cocon de nombreuses centrales en Europe. Il a déprécié 14,9 milliards d'euros d'actifs en 2014. Son dirigeant est à la tête du groupe Magritte, qui réunit onze des plus grands énergéticiens européens, et souhaite des mesures pour préserver l'avenir énergétique de l'Europe.

AOF

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