Vous utilisez un navigateur obsolète
Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.

Morning meeting AOF France / Europe - Léger rebond attendu mais la Grèce revient à la une

(AOF) - Les marchés européens devraient rebondir légèrement dès l'ouverture de la séance après avoir fortement baissé vendredi suite aux changements de réglementation boursière annoncés en Chine. Le dossier grec devrait aussi occuper les investisseurs aujourd'hui avant la réunion de l'Eurogroupe vendredi. Les chiffres d'affaires trimestriels du jour ne seront communiqués qu'après la séance. En termes d'indicateurs macroéconomiques, la journée s'annonce également calme. La baisse de l'euro qui continue pourrait néanmoins soutenir les marchés aujourd'hui.
L'analyse technique du CAC 40
Les analystes de DayByDay constatent la formation d'une bougie noire importante, dans un volume de 5.2 milliards, en nette progression. La Grèce revient au devant de la scène, les caisses de l'Etat sont vides, et ni le FMI ni l'Europe n'acceptent de prêter plus. Une sortie de l'euro semble possible. L'indice a ainsi rompu son support à 5193, déclenchant une petite figure en double top. L'objectif n'est pas tout à fait atteint (5116 points), ni le support suivant à 5100 points. Les analystes de DayByDay reviennent à un avis neutre.
Les valeurs à suivre
ACCOR
Accor a annoncé vendredi soir la reprise de Fastbooking, société spécialisée dans les services digitaux aux hôteliers. Société française créée en 2000, Fastbooking sert au quotidien près de 4 000 hôtels dans le monde. Ses principales activités sont la création de sites internet pour les hôtels, les solutions de gestion de canaux de distribution, le pilotage de campagnes de marketing digital, et les outils d'optimisation en matière de revenue management et de veille concurrentielle. Ses deux principaux marchés sont l'Europe et l'Asie.
AIR LIQUIDE
Air Liquide a inauguré sa nouvelle unité de pointe de reformage à la vapeur (SMR pour « Steam Methane Reformer ») située dans le Chempark Dormagen, près de Cologne en Allemagne. Le groupe a investi environ 100 millions d'euros dans cette unité de production hautement modulable destinée à approvisionner la nouvelle usine de grande taille de production de TDI (toluène diisocyanate) de Bayer MaterialScience, l'un des plus importants investissements du producteur de polymères au cours de ces dernières années.
KLEPIERRE
Klépierre a clôturé le 16 avril 2015 l'offre de rachat, lancée le 8 avril 2015, portant sur une obligation de 500 millions d'euros émise par Corio N.V. Le montant nominal apporté à l'offre s'élève à 208 millions d'euros pour cette obligation à échéance janvier 2018 et offrant un coupon de 4,625%. Ce montant représente un taux d'apport de 41,6%. Pour mémoire, le lancement de cette opération s'était accompagné le même jour d'une émission de 750 millions d'euros d'obligations à 8 ans. La marge avait été fixée à 65 points de base au-dessus du taux de swap portant le coupon à 1%.
EDF
EDF a fait savoir hier soir que les processus industriels employés sur la cuve de Flamanville 3 correspondent aux spécifications mécaniques mises en oeuvre et validées sur le programme de réacteurs nucléaires français. Ces processus démontrent leur robustesse à travers les 1700 années-réacteurs de bon fonctionnement. Cependant, depuis l'arrêté relatif aux équipements sous pression nucléaires (ESPN) datant de 2005, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) exige au plan des performances mécaniques de nouvelles spécifications, à mettre en oeuvre sur Flamanville 3.
Les chiffres macroéconomiques
Les investisseurs ont pris connaissance des prix à la production en Allemagne en mars.
Vers 08h30, l'euro cotait 1,0790 dollar en baisse de 0,14%.
Vendredi à Paris
Les Bourses européennes ont nettement reculé vendredi, en raison en particulier des mesures prises par la Chine pour calmer la spéculation sur ses marchés. Les autorités ont décidé de faciliter les ventes de titres à découvert tout en durcissant les conditions d'achat à effet de levier. Ces informations ont eu d'autant plus d'impact que les marchés faisaient déjà preuve de nervosité, craignant que la Grèce et ses créanciers ne parviennent pas à trouver un accord. L'indice CAC 40 a clôturé en baisse de 1,55% à 5 143,26 points et l'EuroStoxx 50 2,16% à 3 671,64 points points.
Vendredi à Wall Street
Les marchés américains ont clôturé en baisse vendredi, dans le sillage de leurs homologues européens. Les changements de réglementation boursière annoncés en Chine ont pesé sur les indices, amplifiant un mouvement entamé après des résultats trimestriels jugés décevants par les investisseurs. Les indicateurs de la journée n'ont pas suffi à rassurer les marchés : les prix à la consommation et les indicateurs avancés du Conference Board sont ressortis à des niveaux inférieurs aux attentes. Le Dow Jones et le Nasdaq ont perdu 1,54% à 17 826,30 points et 1,13% à 2 081,18 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses).

Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement.

AOF

Disclaimer
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de AOF sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société AOF ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société AOF et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
01 56 88 40 40
Tarifs   Formulaires (pdf)   Offres

Information...x OK
Debug :X