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Analyse mi-séance AOF France / Europe - Les marchés marquent une pause

(AOF) - Les marchés actions européens perdent du terrain, marquant ainsi une pause après avoir inscrit la veille un plus haut de l'année. Les investisseurs privilégient la prudence alors que le dossier grec semble revenir sur le devant de la scène, l'Allemagne jugeant peu probable un accord la semaine prochaine entre Athènes et ses créanciers. Sur le front des valeurs, Lafarge bénéfice de l'annonce d'Holcim de la cotation dès juillet d'une première tranche d'actions de l'entité fusionnée. A 12H20, le CAC 40 et l'Eurostoxx 50 recule de 0,51% à 5 227,9 points et de 0,95% à 3 767 points.
Unilever bondit de 4,07% à 42,57 euros pour signer la plus forte hausse de la Bourse d'Amsterdam. Le titre du fabricant de glaces Magnum a atteint un plus haut de 16 ans à 42,75 euros. Les investisseurs saluent l'accélération plus marquée que prévu des ventes du géant néerlandais de l'agroalimentaire au premier trimestre 2015. Cette performance constitue une bonne nouvelle pour un groupe, qui à l'image du reste du secteur, a été notamment pénalisé l'an dernier par le ralentissement de la demande chinoise et la stagnation de l'économie brésilienne.
Casino (-3,39% à 83,66 euros) fait partie des plus fortes baisses du SBF 120 en raison de ventes mitigées au premier trimestre, en particulier en France. La hausse des ventes de 5,3% (+2,7% en organique) à 11,9 milliards d'euros sur cette période n'a pas convaincu les investisseurs. En effet, cette progression montre tout de même un ralentissement de la croissance d'une année sur l'autre puisque, au premier trimestre 2014, le chiffre d'affaires de Casino avait augmenté de 8,3% (+6,6% en organique).
En repli de plus de 9% en début de séance, Ipsen (-3,29% à 42,90 euros) réduit ses pertes. Le laboratoire pharmaceutique a déçu les investisseurs en annonçant l'échec de son traitement expérimental tasquinimod contre le cancer de la prostate. Si le traitement réduit de façon statistiquement significative le risque de progression radiologique ou de décès chez les patients souffrant d'un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration et n'ayant pas encore reçu de chimiothérapie, il ne prolonge pas la survie globale.
Les chiffres macroéconomiques
Aux Etats-Unis, les investisseurs prendront connaissance des inscriptions hebdomadaires au chômage et les mises en chantier et permis de construire au mois de mars dès 14h30. L'indice de la Fed de Philadelphie pour avril sera quant à lui publié à 16h00.
A 12h30, l'euro gagne 0,11% à 1,069 dollar.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses).

Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire.
Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé.

AOF

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