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Analyse clôture AOF France / Europe - Prises de bénéfices, Alcatel-Lucent en vedette

(AOF) - Les marchés européens ont terminé dans le rouge, mettant un terme à une série de trois séances consécutives de hausse. Les intervenants ont opté pour des prises de bénéfices après la récente progression des indices. Cette prudence a été confortée par des informations du Financial Times, pourtant démenties, selon lesquelles Athènes envisage un défaut sur sa dette en l'absence d'accord avec ses créanciers d'ici à la fin du mois. A Paris, Alcatel-Lucent a bondi de 16% après sa fusion avec Nokia. Le CAC 40 a cédé 0,69% à 5 218,06 points tandis que l'Euro stoxx 50 a abandonné 1,29% à 3 779,42 pts.
Alors que sa cotation a été suspendue à la Bourse suisse avant son assemblée générale, Sika a présenté un chiffre d'affaires en baisse pour le premier trimestre 2015. Le chimiste suisse a présenté des ventes en baisse de 0,9% à 1,19 milliard de francs suisses, en données publiées. Le groupe a souffert de la force de la devise helvétique et préfère mettre en avant la croissance de 5,1% de ses ventes enregistrée à taux de change constant.
Nokia a confirmé s'intéresser à Alcatel-Lucent, mais non pas à ses seules activités réseaux mobiles, le scénario évoqué à plusieurs reprises récemment, mais à la totalité du groupe. Une perspective qui a propulsé l'action de l'équipementier télécoms français en tête de l'indice CAC 40, avec un gain de 16% à 4,481 euros. En revanche, Nokia a chuté de 3,6% à 7,49 euros à la Bourse d'Helsinki. Les deux groupes ont seulement précisé être en discussions sur un possible rapprochement, qui pourrait prendre la forme d'une offre d'échange en actions de Nokia sur Alcatel-Lucent.
A Paris, LVMH a reculé de 2,49% à 168,28 euros après la publication d'un chiffre d'affaires conforme au consensus au premier trimestre. Le numéro un mondial du luxe a réalisé un chiffre d'affaires de 8,323 milliards d'euros, en hausse de 16% grâce à faiblesse de l'euro face au dollar. A taux de change constants, la croissance a ralenti à +3%, après +5% au quatrième trimestre de 2014 comme sur l'ensemble de l'année dernière, en ligne avec les attentes des analystes qui tablaient en moyenne sur un chiffre compris entre 2% et 3%.
Les chiffres macroéconomiques
En février 2015 par rapport à janvier 2015, la production industrielle a progressé de 1,1% dans la zone euro et de 0,9% dans l'Union européenne, selon Eurostat. En janvier 2015, la production industrielle avait reculé de 0,3% dans les deux zones. En février 2015 par rapport à février 2014, la production industrielle a augmenté de 1,6% dans la zone euro et de 1,4% dans l'Union européenne. Concernant la zone euro, les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,4% sur un mois et une progression de 0,7% en variation annuelle.
Les prix à l'importation ont baissé de 0,4% aux Etats-Unis en mars, après avoir progressé de 0,4% le mois précédent. La baisse était anticipée mais légèrement plus modérée : le consensus Reuters était de -0,3%.
Les prix à la production ont augmenté de 0,2% en mars, une hausse conforme aux
attentes. Hors les éléments volatils que sont l'alimentation et l'énergie, les prix à la production ont aussi augmenté de 0,2%.
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont progressé de 0,9% en mars, une hausse légèrement inférieure au consensus Reuters de +1%. Elles avaient reculé de 0,5% en février. Hors automobile, les ventes au détail ont augmenté de 0,4%, ressortant également sous les attentes : +0,6%. Elles étaient stables en février.
A 17h45, l'euro cote 1,0674 dollar, en hausse de 1%.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.
Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses).

Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois.

AOF

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