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AIRBUS GROUP : 28 commandes nettes à fin février

(AOF) - Airbus a annoncé avoir reçu 37 commandes brutes au 28 février, soit 28 commandes nettes après l'annulation de neuf commandes de A320Neo de la part de la compagnie aérienne AirAsia. Parmi ces commandes nettes, figurent notamment deux très gros porteurs A380. Par ailleurs, Emirates a fait part de sa volonté de commander 50 à 70 appareils mais la compagnie du Golfe n'a toujours pas fait son choix entre l'A350 d'Airbus et le 787 de Boeing. Pour rappel, Emirates avait annulé l'an dernier une commande de 70 A350, estimant que le dernier-né d'Airbus ne correspondait pas à ses spécifications.
Mais l'avionneur européen serait revenu dans les bonnes grâces de la compagnie et serait à nouveau dans la course.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Numéro un européen et numéro deux mondial de l'industrie aéronautique, spatiale et de défense, né de la fusion en 2000 du français Aerospatiale Matra, de l'espagnol Casa et de l'allemand Dasa ;
- Réorganisation, depuis 2014, en 3 divisions : aéronautique civile avec Airbus, défense et espace par l'intégration dans une entité unique des activités dispersées entre Airbus Militaire, Astrium (leader européen des programmes spatiaux) et Cassidian (électronique de défense) et, enfin Airbus Helicopters qui remplacera Eurocopter ;
- Secteur bénéficiant de fortes barrières à l'entrée et d'un bon « pricing power » ;
- Carnet de commandes très élevé pour Airbus commercial, de 7,1 années de livraisons hors A 350 (soit 1 700 avions à fin 2013) et bonne visibilité avec une augmentation des cadences A 320 jusqu'en 2017 ;
- Forte implantation dans les pays émergents (environ 50 % de l'activité) et auprès des compagnies aériennes de ces pays ;
- Trésorerie importante alimentée par les avances sur commandes et le recul des provisions sur l'A380 et l'A 350 et capacité à maîtriser les coûts malgré l'augmentation des cadences de livraison ;
- Retour de la distribution de dividendes et volonté affichée de retourner de la valeur aux actionnaires ;
- Hausse sensible du flottant après les désengagements de Lagardère, de Daimler et la réorganisation de l'actionnariat.
Les points faibles de la valeur
- Activité encore trop dépendante d'Airbus (3/4 des revenus et 9/10èmes du carnet de commandes) ;
- Forte exposition aux fluctuations de l'euro/dollar avec 60 % des ventes facturées en dollars américains pour une base de coûts majoritairement en euros ;
- Fort impact des coûts de R&D, de près de 5 % du chiffre d'affaires, qui devraient cependant reculer vers 3 % après 2017/18 ;
- A-coup en automne 2014 dans les commandes de l'A330 ;
- Forte concurrence dans le spatial de la part de Space X ;
- Valeur chère à ses plus hauts historiques et distribution jugée un peu faible par les analystes.
Comment suivre la valeur
- Performances étroitement liées à la santé des compagnies aériennes, en raison de l'importance de l'aviation civile dans l'activité ;
- Spéculations sur une consolidation des activités spatiales, sur une prise de contrôle total du missilier MBDA et sur des acquisitions hors du marché européen ;
- Poursuite du plan « Vision 2020 », initié en 2009 et visant à un équilibre entre l'aviation commerciale et les autres activités, à un doublement à 25 % de la part des services dans le chiffre d'affaires, à un renforcement à l'international avec 40 % des approvisionnements hors Europe ;
- A l'horizon fin 2017, premiers vols de l'A330neo, concurrent du Dreamliner de Boeing ;
- Vers une cession, début 2015, des 46 % détenus dans Dassault Aviation, d'où des rumeurs de retour aux actionnaires ;
- Obtention des certifications européenne puis américaine pour le nouvel avion civil A350 ;
- Réalisation de l'objectif 2015 d'un contrôle de la dilution du programme A 350 et d'une marge opérationnelle comprise entre 7 et 8 % ;
- Atteinte de l'objectif 2014 d'une stabilité des ventes et d'une croissance modérée de la marge opérationnelle ;
- Restructuration du capital, réparti depuis juin 2013 entre l'Etat français (11,96 % via la Sogepa), l'état allemand (10,69 % via GZbv) et l'état espagnol (4,12 % via SEPI), réunis par un pacte d'actionnaires.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Aéronautique - Défense
Les commandes d'avions bénéficient d'une augmentation structurelle du nombre de voyageurs, notamment dans les pays émergents. Désormais, le transport aérien affiche une croissance deux fois supérieure au PIB mondial (3,3% en 2014, selon un rapport du FMI). Une nouvelle tendance est bénéfique au secteur : une accélération de la rotation des flottes. Les compagnies renouvellent désormais leurs avions tous les 17 à 20 ans contre plus de 25 ans auparavant. Les performances du secteur bénéficient également du plongeon du cours de l'euro. La principale incertitude et le risque le plus important concernent la capacité de la chaîne de sous-traitants à suivre l'augmentation des cadences des industriels. Même si, en 2013, le Gifas a mis en place un plan de 23 millions d'euros pour améliorer les performances de la « supply chain », les investissements continuent de peser sur les trésoreries.

AOF

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