Vous utilisez un navigateur obsolète
Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.

VEOLIA ENVIRONNEMENT perd plus de 2%, Groupama vend sa participation

(AOF) - Veolia Environnement (-2,44% à 17,01 euros) enregistre l'une des plus fortes baisses de l'indice SBF 120, Groupama ayant lancé lundi la cession d'un nombre maximum de 28,4 millions d'actions du spécialiste des services à l'environnement, soit environ 5,05% du capital de la société. A l'issue du placement, Groupama S.A et sa filiale Gan Assurances conserveraient ensemble 552 000 actions Veolia Environnement.
Cette cession s'inscrit dans la politique de diversification de ses actifs financiers annoncée par l'assureur en 2011. « Cette décision ne reflète en rien une appréciation de la stratégie ou de la gestion de Veolia Environnement », a-t-il ajouté.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Leader mondial des services à l'environnement - eau pour 45 % du chiffre d'affaires, propreté pour 35 % et services énergétiques pour 2O % ;
- Présence forte à l'international, amenée à croître à 66 % après intégration de Dalkia International, les émergents pesant pour plus de 4O % ;
- Métiers (et contrats) de long terme assurant une récurrence du chiffre d'affaires ;
- Fort potentiel de développement du modèle de gestion déléguée dans le monde (moins coûteux pour les clients que celui de la régie) et retour à la croissance des profits dans toutes les divisions ;
- Premiers succès en 2015 de la nouvelle stratégie opérationnelle, en deux volets : réorganisation en réunissant les activités sous la seule marque Veolia Environnement dans chaque pays et en mutualisant les fonctions support ; croissance fondée sur 4 piliers : ciblage des problématiques environnementales majeures, renforcement sur les marchés en croissance, pénétration des clients industriels et évolution des modèles économiques ;
- Relèvement du plan d'économies à 750 M en 2015 ;
- Poursuite du désendettement du groupe.
Les points faibles de la valeur
- Cyclicité d'une partie des activités mise en évidence par la crise (baisse des tarifs en Allemagne, renégociation des contrats en France, fin du contrat d'Indianapolis...) ;
- Secteur des « utilities » à la peine en Bourse : inquiétudes sur la pression tarifaire des autorités publiques en Europe, sur la capacité à générer des cash flows suffisants, et sur les conséquences règlementaires de l'accident nucléaire au Japon ;
- Fortes disparités de rentabilité entre les branches, l'eau étant la mieux margée (3/4 du résultat opérationnel), devant la propreté (1/4) ;
- Instabilité des actionnaires et attaques récurrentes contre la direction générale ;
Comment suivre la valeur
- Valeur de restructuration (longtemps perçue comme une valeur défensive et de croissance) ;
- Avancées à l'international, notamment la Pologne, la Bulgarie et la Grande-Bretagne en Europe, le Japon, la Corée du sud et la Chine en Asie du Nord ;
- Attente de la présentation du futur plan stratégique 2016-2018, qui sera fondé sur la croissance interne (3 % de hausse annuelle des facturations) et sur l'efficacité opérationnelle, ainsi que sur la montée en puissance des clients industriels dans le chiffre d'affaires (50 % visés, contre 39 % en 2O14) ;
- Renouvellement des contrats de concessions d'eau en France, où Veolia dégagerait une rentabilité double de celle de Suez et où les municipalités sont de plus en plus vigilantes ;
- Spéculations sur une entrée dans le capital des fonds souverains norvégien et saoudien ;
- Capital ouvert mais valeur non « opéable », même si la Caisse des Dépôts, premier actionnaire avec 8,9 % du capital, entend diminuer sa position.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux collectivités
La scission d'E.on en deux sociétés spécialisées, avec d'un côté les énergies renouvelables et de l'autre les énergies thermiques traditionnelles telles que le charbon, gaz, nucléaire, trading et exploration, souligne les mutations du marché énergétique européen et sa bipolarité. Le premier électricien mondial, EDF, résiste bien à ce nouvel environnement grâce à ses centrales nucléaires, qui n'ont enregistré aucune dépréciation. Alors que ses concurrents ferment des actifs gaziers, le groupe a investi dans trois nouveaux cycles combinés gaz ces dernières années. La situation est différente pour GDF Suez, qui a mis sous cocon de nombreuses centrales en Europe. Il a déprécié 14,9 milliards d'euros d'actifs en 2014. Son dirigeant est à la tête du groupe Magritte, qui réunit onze des plus grands énergéticiens européens, et souhaite des mesures pour préserver l'avenir énergétique de l'Europe.

AOF

Disclaimer
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de AOF sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société AOF ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société AOF et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
01 56 88 40 40
Tarifs   Formulaires (pdf)   Offres

Information...x OK
Debug :X