(AOF) - Avril et LDC ont annoncé la finalisation d'un accord d'alliance devant leur permettre de renforcer leurs positions respectives dans la nutrition et les productions animales, d'une part, et dans la filière volaille, d'autre part. Les deux groupes finalisent ainsi le projet d'accord présenté le 17 octobre dernier, alors que l'Autorité de la concurrence a approuvé le 24 février 2015 l'acquisition des activités d'abattage et de produits élaborés du groupe Avril par le groupe LDC.
Cette autorisation, et l'aboutissement de l'accord, permettent la mise en oeuvre du projet d'alliance entre les deux groupes au bénéfice du développement d'une filière volaille française performante et à l'ambition internationale.
Comme indiqué par les deux groupes en octobre dernier, cet accord vise à encourager la reconquête du marché intérieur de la volaille en développant les productions françaises afin de réduire la part des importations qui s'élevait à 42% des volumes importés en 2013. Il vise également à conforter la position de LDC comme acteur majeur de la volaille en Europe, à conforter la position de Sanders (Groupe Avril) dans le domaine de la nutrition et des productions animales et enfin, à faciliter le développement conjoint des deux groupes à l'international.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Agroalimentaire
Dans un contexte chahuté, trois stratégies sont gagnantes : miser sur le développement de produits premium, sur l'international, â‰l'Asie étant la cible privilégiée, et/ou sur les services digitaux. De façon générale, l'innovation est un axe stratégique de développement. Cela correspond à un récent virage stratégique des industriels. En effet, avec le début de la crise, en 2008, ils avaient sensiblement réduit leurs ambitions dans ce domaine, ce qui a été souligné par un recul sensible des budgets marketing et R&D des industriels. Aujourd'hui ces derniers s'orientent de plus en plus vers des innovations de services qui leur permettent de nouer une relation avec les consommateurs au-delà de l'acte d'achat. La stratégie de Coca-Cola, avec ses bouteilles personnalisées et leur relais sur les réseaux sociaux, en est un bon exemple. Dans le même temps des acteurs comme Unilever, Procter & Gamble et Nestlé rationnalisent leurs portefeuilles de marques.
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