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Analyse mi-séance AOF France / Europe - Les indices européens en repli après la Fed

(AOF) - Les indices européens se replient, malgré une ouverture en hausse et le message rassurant de la Réserve fédérale américaine hier suite à l'annonce de la fin de l'assouplissement quantitatif. Le léger repli du chômage en Allemagne et la hausse inattendue de l'indice du sentiment économique en zone euro en octobre n'ont pas suffi renverser la tendance. Du côté des valeurs, Alcatel-Lucent bondit après ses résultats du troisième trimestre. A 12h, le CAC 40 abandonne 1,05% à 4 067,68 points tandis que le FTSE Eurotop 100 recule de 0,94% à 2 652,48 points.
En repli de 5,5% à 146,8 euros, Linde accuse la plus forte baisse du Dax, pénalisé par un profit warning. Le fabricant allemand de gaz industriels a abaissé sa prévision de résultat opérationnel courant pour 2014 en raison de 229 millions d'euros de charges pour dépréciations non prévues. Le groupe a évoqué une activité moins dynamique qu'espéré en Chine et au Brésil. Résultat, l'Ebit courant devrait être stable et non plus en hausse modérée comme annoncé auparavant. Linde a également abandonné l'ambition de dégager un rendement sur capital investi (ROCE) d'environ 10% en 2014.
Alcatel-Lucent (+9,78% à 2,246 euros) est propulsé en tête du CAC 40 grâce à la nette amélioration de sa rentabilité au troisième trimestre. L'équipementier télécoms limite ainsi à 8% ses pertes en Bourse sur un mois, période au cours de laquelle plusieurs sociétés du secteur, dont Juniper Networks, avaient lancé plusieurs profit warning en raison de la baisse des investissements des opérateurs télécoms américains. Alcatel-Lucent est particulièrement sensible aux nouvelles en provenance de cette région car il y a réalisé plus de 40% de son activité en 2013.
Sopra (-6,49% à 62,13 euros) enregistre la plus forte baisse de l'indice SBF 120, lesté par l'avertissement de Steria, dont il détient 90,5% du capital depuis le 1er août. Steria, qui n'a pas encore fusionné avec Sopra, a annoncé ce matin qu'il ne pourrait pas tenir son objectif de marge opérationnelle pour 2014, compte tenu de difficultés opérationnelles, principalement en Allemagne. La SSII anticipait auparavant une hausse d'environ 10% de son résultat opérationnel. Elle anticipe par ailleurs un résultat net part du groupe légèrement négatif sur l'exercice.
Les chiffres macroéconomiques
En octobre, l'indice du sentiment économique en zone euro a progressé de 0,8 point à 100,7 points, passant au-dessus du seuil de 100 points figurant sa moyenne de long terme. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur son repli à 99,7 points.
De son côté, l'indice du climat des affaires est ressorti à +0,05 point comme attendu, après avoir atteint 0,02 point (révisé de +0,05) le mois précédent.
A 13h30 seront dévoilés la première estimation du PIB américain du troisième trimestre et les chiffres des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis.
A 12h, l'euro cède 0,38% face au billet vert, à 1,2588 dollar.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- SSII 10ème mondiale et 1ère européenne depuis son rapprochement, par OPE amicale, avec Steria ;
- Position de leader en France (47 % du chiffre d'affaires), et au Royaume-Uni (26 %), avec de fortes positions en Allemagne et dans le reste de l'Europe ;
- Un portefeuille d'activités très complets organisés en 4 métiers porteurs : conseil et intégration (39 % des revenus), solutions et BPS (23 %), maintenance applicative 21 %) et gestion d'infrastructure (17 %) ;
- Positionnement sur les segments prometteurs du « cloud computing » (nuage informatique) et du big data (gestion des volumes de données), ainsi que dans les projets de co-transformations type Ecomouv ou Transactifs et dans la cybersécurité ;
- Rapprochement amical avec Sopra Group qui devrait dégager des synergies élevées -Sopra meilleur en France et Steria au Royaume-Uni, et renforcer les positions du nouveau groupe, notamment en Inde.
Les points faibles de la valeur
- Forte dépendance aux marchés britannique et français, notamment dans les secteurs financiers et publics ;
- Avenir boursier de Steria, après la réouverture de l'OPE jusqu'au 18 septembre ;
- Incertitudes sur le processus de fusion avec Steria.
Comment suivre la valeur
- Forte sensibilité à la parité livre/euro ;
- Comme pour toute SSII, performances sensibles aux dépenses informatiques engagées dans les entreprises, à l'évolution des effectifs (donnée-clé pour le secteur) et au niveau d'inter-contrats ;
- Réalisation de l'intégration de Steria, avec 62 M de synergies opérationnelles attendues ;
- Objectif de 4 Mds de chiffre d'affaires et de 10 % de marge opérationnelle en 2017 ;
- Réalisation des objectifs 2014 d'une croissance organique de 3 à 5 %, d'une amélioration de la marge opérationnelle et d'une dette nette entre 110 et 130 M ;
- Capital éclaté mais forte position du management et des familles Pasquier et Odin (22 %) et des salariés (10 %).
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - SSII
La publication des résultats semestriels des SSII françaises confirme que les conditions de marché s'améliorent mais que la croissance demeure atone. Certaines SSII parviennent toutefois à tirer leur épingle du jeu. C'est le cas du leader français, Capgemini, dont le chiffre d'affaires a progressé de 4,7%. Toutefois cette progression provient surtout de l'intégration d'Euriware, l'ex-SSII du groupe Areva. A périmètre constant, la croissance se limite à 1,5% (1,9% pour le seul second trimestre). Quant à Atos, troisième sur le marché français derrière IBM, son volume d'activités a reculé de 2% sur un an en France, et a également subi de mauvaises performances au Benelux et dans les pays nordiques. La marge opérationnelle est tombée à 0,2% en France sur les six premiers mois de l'année, contre 1,6% un an plus tôt. Le rachat de Bull devrait lui permettre d'enrayer son déclin sur le marché français. En revanche, Sopra (septième dans l'Hexagone derrière Accenture) confirme sa solidité avec un chiffre d'affaires français en hausse de 2,5 % sur un an et une marge opérationnelle en nette amélioration (elle passe de 7,5% à 8,3% en un an). Suite à l'absorption de Steria, le chiffre d'affaires du nouvel ensemble dépassera le seuil de 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel en France, devançant ainsi Atos.
Informatique - Editeurs de logiciels
Avec l'acquisition du spécialiste américain de la gestion des frais de voyage en Saas (Software as a service) pour 8,3 milliards de dollars, SAP consolide son virage vers le cloud et devient le numéro deux mondial du logiciel à la demande, derrière Salesforce. Depuis 2010, l'éditeur allemand a consacré déjà près de 13 milliards de dollars pour le rachat de sept sociétés, dont Ariba, Success Factors (gestion des ressources humaines), Hybris (e-commerce) et Fieldglass. Son objectif est d'atteindre 4 à 5 milliards de dollars de chiffres d'affaires dans le cloud en 2017. Cette opération lui donne l'avantage sur son rival Oracle et pourrait relancer le mouvement de concentration dans les logiciels, alors que les grands éditeurs cherchent à renforcer leur présence dans le «cloud» computing.

AOF

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