Vous utilisez un navigateur obsolète
Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.

VIVENDI : dividende annuel à 1 euro et Vincent Bolloré bientôt président

(AOF) - Après diverses cessions, Vivendi dispose d'une trésorerie nette de 5 milliards d'euros environ, a indiqué le groupe de médias jeudi après bourse. Son conseil de surveillance a donc décidé de proposer un dividende de 1 euro par action lors de l'assemblée générale du 24 juin prochain, dont 0,50 euro pour la performance du groupe en 2013, et 0,50 euro pour le retour aux actionnaires. Cette distribution représentera un montant total de 1,34 milliard d'euros.
« Le Conseil a en outre prévu, après la cession de SFR, d'utiliser une part significative du numéraire disponible, à hauteur d'un montant de 3,5 milliards d'euros, sous la forme de dividendes et/ou de rachats d'actions », ajoute le conseil.
Au total, le montant reversé aux actionnaires en 2014 et en 2015 devrait s'élever à près de 5 milliards d'euros.
Par ailleurs, le Conseil de surveillance a confirmé son intention de procéder à l'issue de l'Assemblée des actionnaires à la nomination de Vincent Bolloré, actuel Vice-Président du Conseil, comme Président du Conseil de surveillance, Arnaud de Puyfontaine devenant Président du Directoire.
Jean-René Fourtou, Président du Conseil de surveillance, et Jean-François Dubos, Président du Directoire, ont confirmé leur volonté de démissionner de leurs fonctions à l'issue de l'Assemblée générale du 24 juin.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Groupe intervenant dans les télécoms avec SFR et GVT (55 % du chiffre d'affaires), les médias avec Canal + (24 %), et l'édition musicale avec Universal ;
- Fortes positions dans la téléphonie fixe et mobile avec SFR (deuxième français) et GVT (leader brésilien), dont les valorisations sont portées par la perspective de la scission du groupe en 2 entités ;
- Arrivée bien perçue de Vincent Bolloré au capital pour insuffler un changement stratégique ;
- Fin du long conflit avec Lagardère autour de Canal+, conclu par la reprise, fin 2013, des 20 % de Lagardère dans la chaîne cryptée, pour près de 1 MdEUR ;
- Vers une réduction de la décote de holding après la scission du groupe en 2 unités, télécoms et médias, dès la mi-2014 ;
- Forte réduction de l'endettement, attendu vers 6 MsEUR d'ici la fin de l'année, contre plus de 17 MdsEUR au 30 juin.
Les points faibles de la valeur
- Incertitudes sur le profil futur du groupe après les cessions de 2013 : 85 % de sa participation dans la filiale jeux Activision-Blizzard, pour un montant de 6,2 mdsEUR (elle reviendra à 12 % à terme), Maroc Télécom... ; le projet de scission du groupe, d'ici mi-2014, en deux entités cotées, l'une pour les télécoms (SFR), probablement pour le 1er juillet, l'autre pour les médias (actifs UMG, Canal+ et GVT qui possède une filiale de télévision au Brésil) ;
- Critiques des investisseurs sur le manque de pouvoir réel du directoire.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité au risque politique, notamment pour les cessions d'actifs télécoms ou télévisuels, et les réclamations fiscales à Bercy ;
- Evolution des opérations de scission, de la consultation des salariés et des Conseils de surveillance au vote par l'assemblée générale ;
- Extension en Europe et en Asie du rebond du marché américain de la musique après 15 ans de recul de la valeur du marché mondial ;
- Spéculations sur l'avenir de SFR qui, une fois coté le 1er juillet, pourrait être racheté par un tiers, fusionner avec Numéricable, signer un accord de partage de réseau avec Bouygues Telecom... ;
- Interrogations sur l'utilisation du cash tiré des cessions -désendettement et/ou rachat d'actions et/ou rachat des minoritaires de Canal+ ?-, les spéculations sur un retour aux actionnaires d'une partie des profits de cessions portant jusqu'à 4 MdsEUR ;
- Spéculations sur la promotion de Vincent Bolloré, de la vice-présidence à la présidence du Conseil de surveillance, une fois les opérations de scission réalisées ;
- Capital éclaté, le premier actionnaire étant le Groupe Bolloré avec 5 %, mais peu susceptible d'être soumis à OPA, en raison de la présence, à hauteur de 3,52 %, du FSI.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
Signe des difficultés de la presse papier par rapport au support numérique : l'acquisition du Washington Post par le patron et fondateur d'Amazon pour 250 millions de dollars. C'est un fleuron de la presse américaine qui passe dans le giron d'un des grands gagnants de l'Internet. En 2012 le Washington Post a enregistré de mauvaises performances avec un chiffre d'affaires en recul de 7% et des pertes de 54 millions de dollars. Si les revenus de son site web progressent, ils ne permettent pas de compenser les pertes de l'édition papier. L'intérêt de cette opération pour Amazon pourrait être de fournir des contenus exclusifs dans le cadre du programme "premium", Amazon Prime, ou pour le Kindle. Autre opération qui souligne l'essor du numérique : la cession de sa presse papier par Axel Springer. Le premier groupe de presse allemand parachève ainsi sa réorientation stratégique vers le numérique.

AOF

Disclaimer
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de AOF sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société AOF ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société AOF et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
01 56 88 40 40
Tarifs   Formulaires (pdf)   Offres

Information...x OK
Debug :X