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A suivre aujourd'hui... TECHNICOLOR

(AOF) - Technicolor a publié ce vendredi avant l'ouverture de la Bourse de Paris un chiffre d'affaires en repli de 1,7% à 738 millions d'euros au premier trimestre 2014. Le spécialiste des technologies de l'image indique avoir été pénalisé par des effets négatifs de change, ainsi que par la fin de certaines activités. Hors effets de change, la croissance de son chiffre d'affaires s'est élevée à 3,8%. Par métiers, les services entertainment ont vu leur chiffre d'affaires fondre de 5% (-0,9% à taux de change constants) à 335 millions d'euros.
Celui du pôle de la maison connectée a pour sa part bondi de 6,3% (+15,2% hors effets de devises) à 291 millions. Enfin, l'activité technologie a reculé de 10% (-7,5% à taux de change constants) pour s'établir à 113 millions d'euros.
Les activités en fin d'exploitation ont enregistré une baisse de revenu de 78,2% à 5 millions d'euros.
En termes de perspectives, Technicolor a maintenu ses objectifs pour 2014. Il attend toujours un Ebitda ajusté compris entre 550 millions et 575 millions d'euros et un résultat net positif. Il estime par ailleurs que son flux de trésorerie disponible devrait être compris entre 180 et 200 millions d'euros au terme de l'exercice et que le ratio de sa dette nette rapportée à l'Ebitda devrait être inférieur à 1,2.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Ex-Thomson recentré sur l'électronique (16 % des ventes), la maison connectée (32 %) et les services DVD pour les créateurs de contenus et diffuseurs (studios de cinéma, diffuseurs de chaînes de télévisions, post-production, opérateurs télécoms...) ;
- L'un des premiers portefeuilles de brevets au monde, en forte croissance ;
- Désendettement à marche forcée, poursuivi en 2013 par un refinancement abaissant la charge financière ;
- Restructuration comptable de la maison-mère ayant abouti à une valorisation à 2,2 milliards d'euros des brevets ;
- Après deux années consécutives de cash-flow positif , retour aux bénéfices au premier semestre 2013 ;
- Stratégie concluante de recentrage sur « la maison connectée », amenée à croître dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique)
Les points faibles de la valeur
- Charges financières encore trop lourdes, à restructurer ;
¬- Chiffre d'affaires insuffisant en Asie-Pacifique (9 % du total), loin derrière l'Europe (31 %), les Etats-Unis (44 %) et le reste des Amériques (14 %) ;
- Interrogations sur l'avenir des décodeurs, via une joint-venture éventuellement, et sur la capacité à préserver les revenus des licences à moyen terme ;
- Résultat net encore déficitaire, malgré la hausse du bénéfice opérationnel ;
- Forte remontée du cours depuis le début de l'année.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité au dollar ;
- Exécution du plan de redressement « Amplify 2015 » : extension des licences, offre élargie de solutions pour les marchés digitaux, désendettement ;
- Réduction de l'exposition des licences au consortium MPEG LA, qui doit disparaître en 2015, les brevets MPEG2 ayant contribué à 42 % de l'EBITDA 2012 ;
- Attente d'annonces d'accord d'exploitation des brevets, notamment dans les smartphones, d'un partenariat industriel pour la division maison connectée et de création d'une co-entreprise dans les décodeurs ;
- Réalisation des objectifs 2013 d'une hausse de 5 à 10 % de la capacité d'autofinancement du groupe ;
- Renforcement, en avril 2013, du FSI dans le capital du groupe, à hauteur de 7,5 % du capital, devenu deuxième actionnaire derrière le fonds Vector Capital (20,7 %).
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Electronique
Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année.

AOF

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