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RENAULT : chiffre d'affaires stable au premier trimestre

(AOF) - Renault a réalisé au premier trimestre 2014 un chiffre d'affaires de 8,257 milliards d'euros, stable à données publiées en raison de la force de l'euro. A périmètre et taux de change comparables, les ventes du constructeur automobile ont progressé de 5,1%. Le chiffre d'affaires de la principale branche du groupe, l'Automobile, a reculé de 0,1% à 7,723 milliards. Dans un marché automobile mondial en hausse de 4,7%, les immatriculations du groupe Renault ont augmenté de 5,1% à 636 239 unités.
En Europe, le groupe progresse de 17,7%, dans un marché en croissance de 8,2% ; Clio, Captur, et Sandero y confirment leur succès commercial.
Hors d'Europe, dans un contexte de baisse de ses principaux marchés internationaux, les immatriculations du groupe baissent de 7,9% et représentent 43% des ventes totales (contre 49% au premier trimestre 2013).
Au niveau mondial, Duster demeure le véhicule le plus vendu du Groupe avec 97 280 unités vendues.
Renault a confirmé ses objectifs 2014. Le constructeur vise une augmentation des immatriculations et de son chiffre d'affaires (à taux de change constants). Le groupe entend également améliorer la marge opérationnelle en valeur du groupe et de l'Automobile, et générer un free cash-flow opérationnel de l'Automobile positif.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Quatrième constructeur automobile mondial, avec 10 % du parc, menant une stratégie de mondialisation après les acquisitions du japonais Nissan, du roumain Dacia et du coréen Samsung Motors ;
- Croissance fondée sur l'offre de véhicules à prix d'entrée très bas, avec la gamme Entry de Dacia, et sur le gain de parts de marché hors d'Europe (50 % des ventes en Inde, en Chine, au Japon, au Brésil...);
- Positionnement industriel en Asie, avec un doublement des capacités de production en Corée du sud ;
- Stratégie de croissance fondée sur la montée en puissance de 2 plates-formes industrielles d'une capacité de 3 M d'unités chacune, sur un process de production en modules (65 % de la valeur des véhicules en 2016 contre 33 % en 2013) ainsi que sur le renforcement à 80 % de l'intégration locale afin de réduire le risque de change ;
- Entrée en Russie avec la montée programmée au capital d'Avtovaz (de 25 % à mi-2013 à 67,1 % à mi-2014) qui contrôle 40 % de son marché ;
- Retour à la croissance des ventes en 2013, tirées par le succès mondial de Captur, Clio, Koleos et de la gamme Entry ;
- Distribution directe aux actionnaires, à partir de 2014, des dividendes issus de ses diverses participations.
Les points faibles de la valeur
- Encore une forte exposition à l'Europe où les ventes d'automobiles se sont effondrées ;
- Image brouillée par le succès de la gamme Entry, avec un risque de cannibalisation de Renault par Dacia dans les pays matures ;
- Interrogations sur l'avenir de la position de 20 % dans le capital de Volvo, et décote implicite appliquée à la participation de 43 % dans Nissan ;
- Avertissement sur résultats 2013 et 2014 de la filiale Nissan ;
- Nouveau refus des autorités chinoises à une implantation industrielle de Renault dans le pays (sa filiale Nissan y est présente depuis 2003) ;
- Incertitudes sur la reconduction de Carlos Ghosn qui sera décidée par les administrateurs à fin avril 2014 .
Comment suivre la valeur
- Image de constructeur « mass market » de moins en moins européen ;
- Plan ambitieux pour 2017 avec pour objectif des ventes supérieures à 50 MdsEUR et une marge opérationnelle de plus de 5 % ;
- Avancée des extensions de capacités de production de la gamme Entry au Brésil, en Inde, au Maroc et en Russie ;
- Montée en puissance des nouveaux modèles Clio, Captur, Sandero, Zoe et Duster, le 4x4 le plus vendu par le constructeur ;
- Interrogations sur le succès de la stratégie dans la voiture « toute électrique » qui sera, à terme, le catalyseur de la reprise des ventes en Europe ;
- Evolution de l'accord industriel avec Mitsubishi Motors signé en novembre 2013 ;
- Réalisation des objectifs 2014 de hausse des ventes mondiales (hors retraitement de l'Iran), d'un baisse du niveau des stocks et d'une marge opérationnelle positive dans la branche automobile ;
- Forte présence de l'Etat dans le capital (15,01 %), devant la filiale Nissan (participation croisée de 15 %, Renault détenant 43,4 % de Nissan) puis l'allemand Daimler (3,1 %).
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Automobiles - Constructeurs
L'agence de notation Moody's est optimiste pour le marché automobile mondial. Elle prévoit une croissance de 4,8% des ventes automobiles mondiales en 2014 grâce à une demande chinoise plus forte que prévue. Elle a également réévalué dernièrement ses prévisions de croissance pour 2013 à 3,2%. L'agence continue d'anticiper une baisse des ventes de 5% des véhicules particuliers en Europe cette année. Elles devraient ensuite bénéficier d'un rebond de 3% en 2014. Moody's estime qu'en Europe occidentale, la faible demande et la surcapacité vont continuer de peser sur les marges des constructeurs français, Renault et PSA, et de l'italien Fiat. Les constructeurs américains devraient être mieux lotis. Ils devraient conserver leurs marges dans les douze à dix-huit prochains mois. Néanmoins une concurrence accrue et le ralentissement de la croissance américaine pourraient peser sur leur rentabilité.

AOF

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