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KERING : croissance organique de 6,3% dans le lluxe au premier trimestre

(AOF) - Kering a réalisé au premier trimestre 2014 un chiffre d'affaires de 2,4 milliards d'euros, en hausse de 1,2%. A périmètre et taux de change constants, la croissance est ressortie à 4,1%. La principale branche du groupe, le Luxe, a affiché une croissance organique de 6,3% à 1,601 milliard d'euros, soutenue par les bonnes performances enregistrées dans les magasins en propre de l'ensemble des marques (+13%). La première marque de la branche, Gucci, a vu ses ventes en hausse de 0,3% en comparable avec une croissance du chiffre d'affaires de 6% dans ses magasins en propre.
Les ventes en gros (Wholesale) de la griffe italienne en sont en retrait, impactées par la politique de distribution plus sélective adoptée par la marque.
Bottega Veneta a connu de son côté une croissance de son chiffre d'affaires de 15% en comparable, tiré par les performances dans les magasins en propre (+18%).
Saint Laurent a enregistré une croissance de 27% en comparable, soutenue par une progression des ventes de 72% dans ses magasins en propre. Cette dynamique positive témoigne du succès du déploiement du nouveau concept de magasin et de l'accent mis sur ce canal de distribution, a commenté Kering.
Par ailleurs, le chiffre d'affaires de l'autre branche du groupe, Sport & Lifestyle, a accusé une baisse de 6,3% de son chiffre d'affaires (-0,2% en comparable) à 790 millions d'euros. Selon Kering, Puma a enregistré des performances encourageantes avec une baisse très limitée de ses ventes (-0,4% en comparable), à la fois dans ses magasins en propre et en ventes en gros.
Concernant les perspectives du groupe, le PDG François-Henri Pinault s'est dit confiant dans la capacité de Kering à améliorer ses performances opérationnelles sur l'ensemble de l'année 2014.
Enfin, Kering a annoncé la création, à compter du mois de mai 2014, d'un pôle « Luxe - Couture & Maroquinerie » et d'un pôle « Luxe - Montres & Joaillerie », rattachés au PDG du groupe, François-Henri Pinault.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- L'un des leaders mondiaux dans la mode et les accessoires, avec deux grandes divisions : le luxe (66 % des ventes), porté par les marques mondiales Bottega Venetta, Boucheron, Burberry, Gucci, Sergio Rossi et Yves Saint-Laurent, et le « Sport & Lifestile », avec Puma ;
- Groupe très internationalisé, l'Europe de l'Ouest pesant 30 % des ventes, dont 6 % en France, l'Asie 25 % et l'Amérique du nord 22 % ;
- Après l'introduction en Bourse de la Fnac en juin 2013 et la cession de la Redoute, groupe « pure player » du luxe et d'équipement de la personne ;
- Portefeuille d'activités composé de marques mondiales puissantes renouvelé par des acquisitions à fort potentiel (Stella McCartney, Alexander McQueen, Brioni, Pomellato...) ;
- Rentabilité opérationnelle record du pôle luxe ;
- Diminution de l'endettement facilitant la croissance externe, par exemple dans l'équipement pour l'homme, représenté par Brioni aujourd'hui.
Les points faibles de la valeur
- Déceptions après le recentrage sur le luxe et le sport : difficultés de la division sport, avec des ventes et un résultat de la filiale allemande à 84 % Puma insuffisants en 2013, et, dans la division luxe, ralentissement des ventes de Gucci ;
- Interrogations sur la stratégie d'YSL, dont la marge opérationnelle reste en retard par rapport aux autres marques de luxe ;
- Division par 20 du bénéfice net 2013, amputé par les charges de restructurations, notamment sur Puma et Redcasts, par des dépréciations d'actifs, par des moins-values exceptionnelles, notamment sur Groupe Fnac lors de son introduction en Bourse et par la recapitalisation de La Redoute ;
- Valeur chère.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité à l'évolution du dollar et du yen ;
- Lancement de la marque en ligne Balsamik vers les femmes quadragénaires et plus ;
- Rumeurs de reprise du joaillier de luxe Richard Mille, d'ici la fin 2014 d'une part, de cession de l'enseigne Sergio Rossi, d'autre part ;
- Impact sur le résultat 2014 des charges sociales pour La Redoute ;
- Réalisation de l'objectif 2014 d'une hausse des ventes et du résultat opérationnel grâce à une « stimulation » des marques de luxe et à la « relance de Puma ;
- Valeur non opéable, Artémis, le holding de la famille Pinault, contrôlant 40,6 % du capital et 55,1 % des droits de vote.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site.

AOF

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