Vous utilisez un navigateur obsolète
Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.

VEOLIA ENVIRONNEMENT : Antoine Frérot officiellement confirmé

(AOF) - Contesté par le groupe Dassault, lequel a quitté fin mars le conseil d'administration, Antoine Frérot a sans surprise été reconduit à la tête de Veolia Environnement. Les actionnaires ont en effet voté jeudi à 96,2% pour le renouvellement du mandat du PDG du numéro un mondial du traitement de l'eau et des déchets. Ce dernier continuera donc de diriger Veolia Environnement durant quatre ans.
Début avril, Jean-Pierre Jouyet, alors directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), avait indiqué que celle-ci, principale actionnaire du groupe avec une participation de 8,9% à fin 2013, se prononcerait pour le maintien en fonction d'Antoine Frérot.
Dans des déclarations publiées hier, celui-ci a en outre indiqué que le groupe Dassault n'avait pas l'intention de sortir du capital du groupe.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Leader mondial des services à l'environnement pour 44 % du chiffre d'affaires, propreté pour 35 % et énergie pour 21 % ;
- Présence forte à l'international, amenée à croître à 66 % après intégration de Dalkia International;
- Métiers (et contrats) de long terme assurant une récurrence du chiffre d'affaires ;
- Fort potentiel de développement du modèle de gestion déléguée dans le monde (moins coûteux pour les clients que celui de la régie) ;
- Stratégie opérationnelle en deux volets :réorganisation en réunissant les activités sous la seule marque Veolia Environnement dans chaque pays et en mutualisant les fonctions support, croissance fondée sur 4 piliers : ciblage des problématiques environnementales majeures, renforcement sur les marchés en croissance, pénétration des clients industriels et évolution des modèles économiques ;
- Relèvement du plan d'économies à 750 MEUR, contre 470 MEUR d'ici fin 2015 ;
- Premières réussites dans le désendettement du groupe, ramené à 8-9 MdsEUR fin 2013 grâce aux cessions, de 6,3 MdsEUR en 2012/2013.
Les points faibles de la valeur
- Cyclicité d'une partie des activités mise en évidence par la crise (baisse des tarifs en Allemagne, renégociation des contrats en France, fin du contrat d'Indianapolis...) ;
- Contexte économique peu porteur sur le court terme, avec des pressions sur les marges dans l'eau et une baisse des volumes et du prix des matières premières secondaires dans les déchets ;
- Secteur des « utilities » à la peine en Bourse : inquiétudes sur la pression tarifaire des autorités publiques en Europe, sur la capacité à générer des cash flows suffisants, et sur les conséquences règlementaires de l'accident nucléaire au Japon ;
- Endettement encore élevé et création de cash-flow insuffisante malgré les cessions d'actifs et l'émission d'emprunts perpétuels ;
-Rentabilité encore insuffisante ;
- Remise en cause du statut de valeur de rendement, malgré l'engagement de verser un dividende inchangé de 0,7 EUR par titre sur deux ans.
Comment suivre la valeur
- Valeur de restructuration (longtemps perçue comme une valeur défensive et de croissance) ;
- Avancées à l'international, notamment la Pologne, la Bulgarie et la Grande-Bretagne en Europe, le Japon, la Corée du sud et la Chine en Asie du Nord ;
- Renouvellement des contrats de concessions d'eau en France, où Veolia dégagerait une rentabilité double de celle de Suez et où les municipalités sont de plus en plus vigilantes ;
- Montée en puissance des activités avec les clients industriels (à 50 % du chiffre d'affaires, contre 35 % aujourd'hui), au détriment des clients municipaux ;
- Réalisation de l'objectif 2014 d'un retour à la croissance organique de chiffre d'affaires, de 3 % l'an et d'une hausse de la capacité de financement supérieure à 5 % ;
- Rumeurs de départ du président Antoine Frérot ;
- Capital ouvert mais valeur non « opéable », le premier actionnaire étant la Caisse des Dépôts (9,3 % du capital).
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux collectivités
Neuf géants européens de l'énergie (Enel, Eni, E.ON, Gas Natural, GasTerra, GDF Suez, Iberdrola, RWE et Vattenfall) ont proposé une série de réformes dans le cadre de la mise en place d'un plan d'urgence. En jeu : la diminution de la consommation d'énergie, du fait de la concurrence des énergies renouvelables, et la baisse des prix. Les groupes proposent, entre autre, de freiner le développement des énergies vertes lourdement subventionnées. Ils suggèrent également de relancer le marché européen du carbone et de réserver les subventions aux technologies ayant réellement besoin d'un soutien de lancement, comme l'hydrolien ou l'éolien en mer.

AOF

Disclaimer
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de AOF sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société AOF ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société AOF et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
01 56 88 40 40
Tarifs   Formulaires (pdf)   Offres

Information...x OK
Debug :X