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SUEZ ENVIRONNEMENT : hausse du chiffre d'affaires de 1,2% en organique

(AOF) - Suez Environnement a fait état d'un chiffre d'affaires ajusté de 3,353 milliards d'euros au premier trimestre, soit une progression de 1,2% en organique. Par activités, la division Eau Europe a généré 1,073 milliard d'euros de revenus sur la période, en hausse de 3,7% en organique. Les ventes dans le segment Déchets Europe se sont, elles, élevées à 1,553 milliard d'euros, en hausse de 1,7% en organique. Quant à l'activité dans l'international, elle s'est contractée de 3% en organique à 726 millions d'euros.
Le résultat brut d'exploitation (RBE) s'est de son côté établi à 552 millions d'euros, en augmentation de 3,2% en organique, avec une marge de 16,5% identique à celle enregistrée au terme du premier trimestre 2013.
"Le premier trimestre 2014 est caractérisé par une performance satisfaisante de notre Groupe dans les trois divisions, ce dans un contexte économique qui semble se stabiliser en Europe. L'activité Eau Europe a progressé grâce à la poursuite efficace de notre politique commerciale, le développement des nouveaux services et des indexations tarifaires satisfaisantes. Les activités à l'International, tant en Asie, en Afrique qu'en Amérique du nord, sont en croissance. Par ailleurs, l'amélioration sensible de l'activité Déchets observée en fin d'année dernière s'est poursuivie. Elle s'est matérialisée par une hausse des volumes traités de +1,7%. Enfin, grâce au maintien de la discipline en termes de génération de liquidités, le Groupe a continué à accroitre sa flexibilité financière", s'est réjoui Jean-Louis Chaussade, Directeur général de Suez Environnement.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Numéro deux mondial des services à l'environnement ;
- Montée en puissance de l'international (25 % du chiffre d'affaires);
- 3 grands moteurs de croissance : l'urbanisation, la gestion de la rareté des ressources, renforcement des réglementations ;
- Métiers (et contrats) de long terme assurant une bonne visibilité ;
- Fort potentiel de développement du modèle de gestion déléguée dans le monde (moins coûteux pour les clients que celui de la régie) ;
- Stricte discipline financière, notée A3 par Moody's.
Les points faibles de la valeur
- Secteur des « utilities » à la peine en Bourse : inquiétudes sur la pression tarifaire des autorités publiques en Europe et sur les conséquences réglementaires de l'accident nucléaire au Japon en mars 2011 ;
- Sensibilité de l'activité de traitement des déchets à la situation économique, ce qui remet en cause le statut « défensif » de la valeur ;
- Contexte économique peu porteur à court terme, avec des pressions sur les marges dans l'eau et une baisse des volumes et du prix des matières premières secondaires dans les déchets ;
- Performances plutôt solides au 1er semestre 2013 malgré un environnement économique défavorable ;
- Nécessité de conquérir la clientèle industrielle pour compenser la reprise de la gestion de l'eau par les collectivités locales.
Comment suivre la valeur
- Activités fortement consommatrices de capitaux : secteur présentant traditionnellement un niveau d'endettement élevé et donc une sensibilité aux taux d'intérêt ;
- Environnement réglementaire incertain dans l'Union européenne où les collectivités publiques font pression sur les prix et encadrent de plus en plus strictement le traitement de l'eau et des déchets ;
- Obtention ou non, d'ici l'automne, du contrat de valorisation des déchets de l'ouest de Londres ;
- Avancée du plan 2016, organisé en 4 priorités stratégiques : hausse annuelle de 10 % du chiffre d'affaires dans l'eau, valorisation des déchets (2 tonnes utilisées pour 1 tonne éliminée), développement international ciblé avec une hausse de 6 à 8 % des facturations et conquête de la clientèle industrielle pour compenser la reprise de la gestion de l'eau par les collectivités locales, avec une hausse de 10 % du chiffre d'affaires ;
- Décote par rapport à Veolia, souvent jugée injustifiée par les analystes, mais surcote par rapport à ses homologues britanniques ;
- Réalisation des objectifs 2013 d'un chiffre d'affaires au moins égal au précédent, d'un résultat brut d'exploitation au moins égal à 2,55 MdEUR et d'un montant d'investissements nets de 1,3 MUSD ;
- Valeur non opéable, mais capital remanié en juillet 2013, après la fin du pacte d'actionnaires entre GDF-Suez et d'autres grands actionnaires : le premier détient désormais 35,68 % des titres, suivi par GBL-Groupe Bruxelles Lambert (7,20 %), la Caisse des dépôts et consignations (2 %) et, à hauteur de moins de 2 % chacun, Areva, CNP Assurances et Sofina.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux collectivités
Neuf géants européens de l'énergie (Enel, Eni, E.ON, Gas Natural, GasTerra, GDF Suez, Iberdrola, RWE et Vattenfall) ont proposé une série de réformes dans le cadre de la mise en place d'un plan d'urgence. En jeu : la diminution de la consommation d'énergie, du fait de la concurrence des énergies renouvelables, et la baisse des prix. Les groupes proposent, entre autre, de freiner le développement des énergies vertes lourdement subventionnées. Ils suggèrent également de relancer le marché européen du carbone et de réserver les subventions aux technologies ayant réellement besoin d'un soutien de lancement, comme l'hydrolien ou l'éolien en mer.

AOF

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