Vous utilisez un navigateur obsolète
Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.

Analyse AOF pré-ouverture Wall Street - Hausse en vue, les entreprises en vedette

(AOF) - Les marchés américains devraient poursuivre leur progression ce jeudi avant le week-end prolongé de Pâques. Wall Street reste soutenu par les déclarations encourageantes de Janet Yellen, la présidente de la Réserve fédérale, concernant la reprise de l'économie américaine. Les investisseurs réagiront à une salve de résultats d'entreprises globalement satisfaisants, à l'image de ceux de Goldman Sachs et General Electric. Au chapitre économique, l'indice Philly Fed est attendu à 16h. A 15h, les futures sur S&P500 et Nasdaq 100 gagnent respectivement 0,18% et 0,36% à 1 856,2 et 3 154,25 points.
Hier à Wall Street
Les marchés américains ont accru leurs gains en seconde partie de séance, rassurés par les commentaires de la présidente de la Fed à propos de l'évolution de la politique monétaire. Les indices avaient auparavant bénéficié d'un ralentissement plus faible que prévu de la croissance en Chine au premier trimestre, à +7,4% contre +7,3%, et de certains résultats encourageants. Yahoo! s'est notamment distingué, le portail Internet semblant reprendre le chemin de la croissance. Le Dow Jones a clôturé en hausse de 1% à 16 424,85 points et le Nasdaq Composite s'est adjugé 1,29% à 4 086,23 points.
Les chiffres macroéconomiques
304 000 inscriptions hebdomadaires au chômage ont été comptabilisées aux Etats-Unis lors de la semaine au 12 avril, après 302 000 (chiffre révisé de 300 000) la semaine précédente. Les économistes attendaient en moyenne 315 000 inscriptions au chômage.
L'indice "Philly" de l'activité manufacturière par la Fed de la région de Philadelphie pour avril sera dévoilé à 16 heures.
Les valeurs à suivre
AMERICAN EXPRESS
American Express a fait état d'un résultat net trimestriel de 1,43 milliard de dollars, ou 1,33 dollar par action, contre 1,28 milliard (1,15 milliard de dollars) au terme des trois premiers mois de 2013. Le premier émetteur mondial de cartes bancaires, porté par la reprise de l'économie américaine, qui se traduit notamment par des investissements plus élevés des utilisateurs, a ainsi battu le consensus Thomson Reuters, qui anticipait un bénéfice net par action de 1,3 dollar. Le chiffre d'affaires a, lui, crû de 4% sur un an pour s'établir à 8,2 milliards de dollars.
BLACKROCK
BlackRock a dévoilé des résultats meilleurs que prévu au premier trimestre grâce notamment à une croissance à deux chiffres de ses actifs sous gestion. Sur cette période, le premier gestionnaire d'actifs du monde a vu son bénéfice net progresser de 20% à 756 millions de dollars, soit 4,40 dollars par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 4,43 dollars, dépassant le consensus Bloomberg de 33 cents.
DUPONT
DuPont a fait état d'une baisse de 57% de son bénéfice net au premier trimestre à 1,44 milliard de dollars, ou 1,54 dollar par titre. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a progressé de 1,56 dollar il y a un an à 1,58 dollar ce trimestre. Il ressort cependant un cent sous le consensus Reuters. Le géant américain de la chimie a vu ses ventes trimestrielles céder 2,7% à 10,45 milliards, en ligne avec les attentes des analystes. Le groupe a été particulièrement pénalisé par la baisse d'activité dans sa division agricole produisant semences, insecticides et herbicides.
GOLDMAN SACHS
Le bénéfice net de Goldman Sachs a chuté de 10% sur un an au terme du premier trimestre de son exercice 2014. La banque a affiché un résultat de 2,03 milliards de dollars (4,02 dollars par action) sur la période. Le produit bancaire a quant à lui cédé 8% à 9,33 milliards de dollars. Les analystes étaient cependant plus pessimistes, tablant sur 8,66 milliards de dollars et sur un bénéfice par action en plus net recul à 3,48 dollars. Les seuls revenus de l'activité de banque d'investissement ont par ailleurs grimpé de 13% à 1,78 milliard de dollars.
GOOGLE
Google a dévoilé jeudi soir des résultats décevants, marqués notamment par un ralentissement de la croissance du nombre de clics sur les publicités. Au quatrième trimestre, le célèbre moteur de recherche a réalisé un bénéfice net de 3,45 milliards de dollars, soit 5,04 dollars par action, à comparer avec 3,35 milliards de dollars (4,97 dollars par action) un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 6,27 dollars, inférieur de 14 cents au consensus Thomson Reuters.
HONEYWELL
Honeywell a publié un bénéfice net trimestriel de 1,02 milliard de dollars, ou 1,28 dollar par action, contre 966 millions (1,21 dollar par action) à fin mars 2013. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action du groupe industriel diversifié a atteint 1,28 dollar, contre 1,16 dollar un an plus tôt, dépassant de 2 cents le consensus Reuters. Dans le même temps, ses ventes ont grimpé de 3,8% à 9,68 milliards de dollars, passant ainsi sous les attentes des analystes établies en moyenne à 9,74 milliards.
IBM
Hier soir, IBM a dévoilé des ventes en repli pour le huitième trimestre consécutif et inférieures aux attentes. Attendues à 22,91 milliards de dollars, elles sont ressorties à 22,48 milliards de dollars, en recul de 4% (-1% hors impact des changes). Sa division la plus importante, Global Technology Services, qui est orientée vers l'infrastructure a accusé un recul de 2,9% de ses ventes à 9,33 milliards de dollars. Sa division Matériels (serveurs et stockages) a pour sa part vu ses revenus chuter de 23% à 2,39 milliards de dollars.
MATTEL
Mattel a publié ce jeudi des résultats en nette baisse et inférieurs aux attentes du consensus au titre de son premier trimestre. Le fabricant américain de jouets a affiché une perte nette de 11,2 millions de dollars, ou 3 cents par action, après un bénéfice de 38,5 millions (11 cents par titre) un an plus tôt. Il passe ainsi très largement sous les attentes du consensus Reuters, qui tablait sur un bénéfice net par action de 9 cents. Les ventes du groupe ont elles aussi déçu les analystes en reculant de 5% sur un an à 946,2 millions de dollars, contre 952,9 millions anticipés.
MORGAN STANLEY
Morgan Stanley a annoncé un bénéfice net de 1,45 milliard de dollars au titre de son premier trimestre, soit 74 cents par action, contre 936 millions de dollars (48 cents par action) un an auparavant. Soutenue notamment par la performance solide de l'activité de gestion de fortune, dont le résultat a bondi de 65% à 423 millions de dollars et le revenu a grimpé de 4% à 3,62 milliards, et qui l'a aidée à amortir le repli du revenu du trading obligataire, la sixième banque américaine par l'actif a en outre annoncé un doublement de son dividende cette année.
PEPSICO
PepsiCo a affiché une hausse de 13% de son bénéfice net au premier trimestre à 1,22 milliard de dollars, ou 79 cents par titre. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 83 cents, soit 6 de plus que ce qu'anticipaient en moyenne les analystes interrogés par FactSet. Les ventes du fabricant de sodas ont par ailleurs grimpé de 0,3% à 12,62 milliards de dollars, dépassant là aussi les attentes du marché qui les donnaient à 12,39 milliards. Le concurrent de Coca-Cola dit toujours attendre une croissance de 7% de son bénéfice par action cette année.
SANDISK
Le spécialiste des mémoires informatiques SanDisk a présenté des résultats meilleurs que prévu. Au premier trimestre, le bénéfice net a atteint 269 millions de dollars, soit 1,14 dollar par action, à comparer avec 166 millions de dollars, soit 68 cents par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 1,44 dollar par action, supérieur de 18 cents au consensus Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a progressé de 13% à 1,51 milliard de dollars alors que Wall Street attendait 1,49 milliard de dollars.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.

AOF

Disclaimer
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de AOF sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société AOF ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société AOF et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
01 56 88 40 40
Tarifs   Formulaires (pdf)   Offres

Information...x OK
Debug :X